Afficher/masquer le menu ChroniKat
  • Mots-clefs
  • Chronica
  • Agora
    ► Play Videos
  • Rechercher
  • RSS Feed
  • Connexion
page 26 / 96

 La revue de web de Kat

Internet Archive ajoute des outils à sa « machine à voyager dans le temps » - Next INpact

Mon 28 Oct 2019 - 18:21

L'organisme à but non lucratif veut toujours « combattre l'extinction numérique » et améliore régulièrement sa Wayback Machine en ce sens.

Une des principales nouveautés est la possibilité de comparer facilement deux versions d'une même URL avec une mise en surbrillance des changements. Un onglet « Changes » est disponible en dessous de l'URL. En plus de comparer les pages, il donne un indicateur sur la quantité de changements effectués.

La fonctionnalité Save Page Now propose désormais de sauvegarder au passage l'ensemble des liens internes et externes. Vous pouvez également enregistrer les pages dans une liste publique.

Signalons aussi Collections, une nouvelle manière de « savoir pourquoi une URL donnée a été archivée dans la Wayback Machine », la possibilité d'afficher toutes les sauvegardes d'une URL sur une seule journée (qui peut parfois se compter par centaines ou milliers). Tous les détails sont donnés dans ce billet de blog.

Accéder à la Wayback Machine
Internet-Archives
https://www.nextinpact.com/brief/internet-archive-ajoute-des-outils-a-sa---machine-a-voyager-dans-le-temps---10062.htm

Gmail Free Storage Thing of Past With Google One Premium Launch - Bloomberg

Mon 28 Oct 2019 - 17:48

Résumé de l'article en anglais disponible en cliquant sur le titre de ce billet.

Note de Kat : Google nous a rendus dépendants de son hébergement gratuit pour nos mails depuis des années. Maintenant, Google va nous le faire PAYER. Gmail restreint l'espace disponible en quantité et en qualité, interdisant aussi de nombreuse pièces jointes. Cela a coïncidé avec le lancement de son nouveau service PAYANT de cloud. Mais c'est pas nouveau toussa, j'en causais déjà il y a 2 ans, là, sur le forum de TechniFree : http://technifree.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=2113
Ce qui est nouveau, c'est que ça touche maintenant de plus en plus de gens qui ont atteint leur quota, alors qu'ils avaient misé toute leur communication sur Gmail.

Gmail Google
https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-10-22/gmail-hooked-us-on-free-storage-now-google-is-making-us-pay

Pourquoi nous ne voulons pas que Google nous paie pour référencer nos articles - Société - Numerama

Mon 28 Oct 2019 - 17:39

Nous ne voulons pas que Google nous paie pour enrichir les liens qu'il référence. Alors que les voix qui soutiennent cette redevance n'ont jamais été aussi fortes et médiatisées, Numerama a choisi d'expliquer les raisons pour lesquelles nous trouvons qu'elle est absurde.

L’économie des médias est un sujet qui n’entre pas exactement dans notre ligne éditoriale. Par la force des choses, étant un média 100 % indépendant qui vit du web et rémunère 8 journalistes en CDI à temps plein, dans une entreprise qui en compte une trentaine, nous pratiquons en revanche cette économie au quotidien. Depuis la massification du numérique, la presse se dit très souvent en crise. Crise d’audience, crise de revenus, crise de technique, crise de format, crise de légitimité, crise de confiance.

Dans un premier temps, le discours alarmiste cherchait à enclencher un cycle de transformation des médias, ce qui est positif : les esprits cogitent quand ils sont menacés. Ces derniers temps, il cherche surtout à trouver des coupables quand la transformation numérique ne s’est pas faite.

La dépêche, traduite en anglais et poussée

Le 22 octobre, une « lettre ouverte » signée par des centaines de journalistes a été publiée et relayée massivement par l’AFP, plaçant sa dépêche en copier-coller chez tous les médias partenaires. La cible ? Google. Google, pointé du doigt pour avoir trouvé comment éviter de payer la presse pour référencer ses liens dans le moteur de recherche, les applications liées à Google News et à Discover. Cette « lettre ouverte » est la continuité d’une campagne de lobbying au niveau européen, menée de longue date et ayant abouti à la Directive droit d’auteur, dans laquelle plusieurs médias, AFP en tête, sont juges et partis. Cette position a été pointée du doigt par l’ancienne députée Julia Reda pour son manque de déontologie : sous couvert d’information neutre, ces médias créent ou relaient un discours à sens unique, qui se permet en plus, bien souvent d’englober toute la presse européenne dans un grand navire en lutte contre des ennemis imaginaires.

En tant que média, Numerama s’est contenté d’expliquer tour à tour les dangers de cette loi pour le web, l’inutilité de ses contours légaux, mais a aussi relayé les critiques adressés par cette presse aux géants du web — qui sont loin d’être toutes illégitimes. Nous estimons que pour nos lectrices et nos lecteurs, nous avons fait notre travail d’information.

Aujourd’hui, comme la parole est subtilisée et projetée de manière démesurée par les anti-référencement sur Google, jusqu’à nous inclure dans des formulations englobantes, nous avons décidé de communiquer sur notre position et nos choix.
Le référencement sur Google est bénéfique

Être anti-Google est à la mode. Ajouter « contre les GAFA » dans un business plan permet d’augmenter une levée de fonds de quelques euros. Proposer des services technologiquement dépassés pour être contre est acclamé, relayé, encensé parfois par la classe politique. C’est une posture reprise récemment par la presse qui a un ennemi tout trouvé, volant à la fois ses audiences, ses revenus publicitaires… et son contenu.

Pour nous, cette position est intenable. Sans verser dans la caricature, nous ne pouvons que nous rappeler à quel point le web que nous connaissons doit à Google — et à l’indexation des contenus de manière générale. Pour notre média, Google est un kiosque imparfait mais vertueux, avec une puissance que peu d’entités ont eu auparavant dans l’histoire de la presse. Il nous permet tout à la fois d’inscrire nos articles dans une temporalité longue par du référencement naturel, mettre en avant nos articles dans des outils comme Google News ou pousser des sujets aux lectrices et aux lecteurs sur Android et iOS. Et, grosso modo, Google fait plutôt bien son travail, qui consiste à amener la personne en quête d’information vers un article répondant à son interrogation.

C’est pour cela que, depuis de nombreuses années, ce jeu est bénéfique pour nos médias. Comment accepter l’absurdité de croire que mieux renseigner des lecteurs potentiels sur le contenu de l’article qu’ils vont voir après le clic serait négatif pour nous ? Les expérimentations de Google dans le moteur de recherche ont toutes cette finalité : non seulement amener rapidement vers un article de presse pertinent, mais aussi, informer au maximum sur la pertinence du clic.

Et c’est pour cela que nous sommes heureux de fournir des éléments à Google et aux autres moteurs de recherche sur le contenu de nos papiers : titre, image de une, description, accès aux rubriquage, parfois questions en FAQ, graphiques, tableaux. Nous craindrons en réalité le jour où Google nous demandera de payer pour ce travail de référencement gratuit, qui nous amène audience et, mécaniquement, revenus — ce qui vaut aussi bien pour les modèles de presse gratuite que pour les modèles sur abonnement.

Qui pourrait penser fournir une version de son magazine à un kiosquier physique dénuée de toute information, de toute rubrique, de toute image de couverture, avec simplement le titre du média ? Qui, ce faisant, oserait demander au kiosquier une redevance par élément figurant sur la une ? Personne. Et pourtant, c’est ce que cette presse demande à Google : payer la presse pour permettre de rémunérer la presse, sous couvert d’une lutte anti-GAFA bien pratique pour politiser le message.

Ce que Numerama refuse catégoriquement, tant les problèmes générés seraient dangereux.

Masquer les enjeux réels

Ce discours est une manière de mettre sous le tapis les problèmes soulevés par le numérique et la presse au numérique. L’AFP, en tête de file de la contestation, n’a pas cru bon de changer son business model reposant sur la vente de dépêches aux autres médias, qui copient-collent à outrance des textes écrits par les journalistes de l’agence, retouchant souvent maigrement le contenu. Le web n’aime pas le contenu dupliqué (duplicate content), Google non plus (et les jeunes journalistes dégoûtés du métier à cause du batonnage non plus, mais c’est une autre histoire) : un contenu répété tel quel sur des dizaines de médias perd de sa valeur pour un moteur de recherche. C’est une chose sue depuis 20 ans : l’AFP n’avait-elle pas l’occasion de penser à sa transformation économique pour coller aux nouveaux enjeux du numérique ?

Pour ces médias habitués aux intraveineuses de subventions publiques, faire payer pour des liens hypertexte (constituante technique du web qui a une valeur inestimable de citation et de maillage de « la toile ») est une manière de continuer à faire ce qu’ils font de longue date, sans se remettre en question. Ils ne voient pas le problème à greffer un modèle économique sur un fait technique, qu’ils maîtrisent d’ailleurs souvent mal : nous ne comptons plus les fois où nos articles originaux ou enquêtes exclusives sont repris sans lien — même si certains confrères et consœurs sont irréprochables en la matière, et nous les en remercions.

De la même manière, rémunérer la presse pour du référencement augmenté inscrit une différenciation entre un site web et un site web d’information. Et entre les deux, la frontière est parfois ténue : aux États-Unis, la section recettes du New York Times est plébiscitée par ses lecteurs et ses lectrices. Est-ce de la presse ? Et Marmiton, est-ce de la presse ? Faut-il dès lors rémunérer le journal pour la même typologie de contenu que le « site web » ? Google a raison quand il dit qu’il ne faut pas se risquer à créer une relation commerciale pour le référencement naturel, qu’importe l’acteur avec qui il négocie : ce n’est pas son rôle, c’est celui des espaces publicitaires qui apparaissent avant les résultats.

L’insistance de la presse après le refus de Google de payer est tout aussi problématique : elle montre que sa seule préoccupation est d’être rémunérée d’une manière ou d’une autre pour être référencée. Aujourd’hui, la solution de Google a été de dire que le référencement ne serait pas touché par la décision, ou non, de transmettre des informations supplémentaires pour enrichir les résultats. Demain, Google pourrait tout simplement proposer d’arrêter de référencer le contenu des médias… qui dépendent, sur le web, massivement de Google pour exister. Économiquement, la fermeture de Google News en Espagne a été néfaste pour les médias : une leçon que ni l’Europe, ni la France, ne semblent retenir.

La dépendance des audiences à Google n’est pas le problème que la presse souhaite régler

Cette dépendance du lectorat européen à Google est un vrai problème, mais ce n’est, encore une fois, pas celui que la presse a choisi de régler. D’autres acteurs, plus malins et plus en phase avec les attentes de nos lectorats, s’en chargent : Apple a son Apple News, Samsung a Upday et les agrégateurs, parfois de grande qualité, ont un terrain de choix à occuper. La presse est encore passée à côté d’une opportunité et ces business construisent intelligemment la fin (même si relative) de l’hégémonie de Google pour accéder aux articles.

Pour résumer notre position, nous pensons que vouloir faire payer Google pour des absurdités liées au référencement est une très mauvaise idée pour la presse en ligne. La Directive droit d’auteur est d’ailleurs si mauvaise et si peu adaptée aux enjeux modernes que Google peut refuser légalement de payer une redevance en incluant un opt-in — beaucoup de médias, ceux du groupe Humanoid inclus, sont d’ailleurs déjà prêts, d’après Mind News.

Plutôt que de demander rémunération pour justifier l’immobilisme, nous appelons la presse à se poser les bonnes questions pour se transformer efficacement et envisager un avenir où Google n’est qu’un cadre de plus pour référencer du journalisme de qualité.

Google référence mal ? Regardons comment, et où sont distribués nos contenus. Google a pris des revenus publicitaires ? Le Nieman Lab a montré à quel point imputer ces pertes aux géants du web était ridicule : réfléchissons plutôt à la manière dont fonctionne notre rémunération et la monétisation de nos espaces publicitaires. Google gagne de l’argent avec notre travail ? Ce n’est que marginalement vrai : Google gagne de l’argent en affichant de la publicité à ses utilisateurs. Si nos articles ne sont plus dans Google, d’autres, peut-être moins bons, prendront leur place — Discover et Actualités n’ont pas d’espace publicitaires associés.

Alors si demain, la question nous est posée de savoir si nous souhaitons être mis dans le même panier que la presse et disparaître des moteurs de recherche ou être sortis de cette case pour continuer à proposer le contenu que nous espérons de qualité à toujours plus de lectrices et de lecteurs, nous prendrons la deuxième option avec regret. Regret que « la presse » avec laquelle nous partageons tant de valeur se soit tirée une balle dans le pied et qui, par ricochet, ait touché aussi celles et ceux qui voyaient la catastrophe arriver et tentaient de mettre en garde.

Contrairement à de nombreux médias, Numerama ne touche ni subvention publique, ni subvention privée, n’a pas touché d’argent du Fonds Google (DNI) ou des initiatives similaires portées par d’autres géants du web pour accompagner la transformation numérique des publications en ligne. Numerama est présent sur Google News, Upday, Squid, Flipboard et d’autres agrégateurs avec lesquels nous avons des partenariats — non rémunérés — de diffusion.

droit-voisin GAFAM google presse
https://www.numerama.com/politique/563444-pourquoi-nous-le-voulons-pas-que-google-nous-paie-pour-referencer-nos-articles.html

Pour imposer la reconnaissance faciale, l’État et les industriels main dans la main – La Quadrature du Net

Fri 25 Oct 2019 - 19:55

L’inévitable débat sur la reconnaissance faciale arrive enfin en France, et le gouvernement esquisse sa réponse. Dans un entretien paru dans Le Monde du 15 octobre, le secrétaire d’État au numérique Cédric O, ancien cadre du groupe Safran, a notamment estimé qu’« expérimenter » la reconnaissance faciale était « nécessaire pour que nos industriels progressent ».

Mais cette prise de parole au plus haut niveau politique n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car depuis des mois, notes et rapports officiels se succèdent pour souligner le défi que constitue l’« acceptabilité sociale » de ces technologies. Pour leurs auteurs, l’objectif est clair : désarmer les résistances à ces nouvelles modalités d’authentification et d’identification biométriques dont la prolifération est jugée inéluctable, et permettre à des industriels français comme Thales ou Idemia [une entreprise de sécurité numérique] de se positionner face à la concurrence chinoise, américaine ou israélienne.

L’enjeu est d’autant plus pressant que, contrairement à ce que laisse entendre Cédric O, les dispositifs de reconnaissance faciale sont déjà en place sur le territoire français. Depuis plusieurs années, des entreprises développent et testent ces technologies grâce à l’accompagnement de L’État et l’argent du contribuable. Le tout sans réel encadrement ni transparence.

La campagne participative de recherche-action Technopolice.fr, lancée début septembre par des associations de défense des libertés, a commencé à documenter les projets lancés au niveau national et local – à Paris, Nice, Marseille, Toulouse, Valenciennes et Metz notamment. Outre la reconnaissance faciale, d’autres applications greffées aux flux de vidéosurveillance et fondées elles aussi sur des techniques d’« intelligence artificielle » font également l’objet d’expérimentations, comme l’analyse des émotions ou la détection de « comportements suspects ».

« Rassurer » l’opinion publique

Alors, face aux oppositions portées sur le terrain et jusque devant les tribunaux par les collectifs mobilisés contre ces déploiements, les représentants de l’Etat et les industriels font front commun. Leur but n’est pas tant d’expérimenter que de tenter de « rassurer » l’opinion publique, le temps d’œuvrer à la banalisation de ces technologies et de mettre la population devant le fait accompli.

Les garanties mises en avant dans la communication gouvernementale – instance de supervision sous l’égide de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), pseudo-consultation et adoption future de règles juridiques qui dessineraient un modèle « acceptable » de reconnaissance faciale « à la française » – sont tout bonnement illusoires. L’histoire récente l’illustre amplement. La loi « informatique et libertés », adoptée en 1978 en réaction aux premiers scandales liés au fichage d’Etat, n’a de toute évidence pas permis, comme c’était pourtant son objectif, de juguler l’avènement d’une société de surveillance.

Pire, dans ce domaine, la CNIL a vu ses pouvoirs systématiquement rognés depuis quinze ans, donnant le change à des présidents successifs ayant souvent contribué à cette impuissance. Quant à l’exemple des fichiers de police, il suffirait à démontrer que, même une fois inscrites dans la loi, les dispositions destinées à protéger les droits fondamentaux sont systématiquement contournées.

Or ces technologies biométriques augurent un changement de paradigme dans l’histoire de la surveillance. A terme, elles reviennent à instaurer un contrôle d’identité permanent et généralisé, exigeant de chaque personne qu’elle se promène en arborant une carte d’identité infalsifiable, qui pourra être lue sans qu’elle ne le sache par n’importe quel agent de police. L’histoire devrait nous servir de leçon : si nos grands-mères et nos grands-pères avaient dû vivre au début des années 1940 dans un monde saturé de tels dispositifs, ils n’auraient pas pu tisser des réseaux clandestins capables de résister au régime nazi.

Déshumaniser les rapports sociaux

En dépit de leurs effets politiques délétères, ces coûteuses machines seront incapables d’apporter la sécurité vantée par leurs promoteurs. Les milliards d’euros dépensés depuis plus de vingt ans au nom du « solutionnisme technologique » en vogue dans les milieux de la sécurité devraient là encore nous en convaincre : la technologie s’est avérée inopérante pour enrayer les formes de violence qui traversent nos sociétés. Sous couvert d’efficacité et de commodité, elle conduit à déshumaniser encore davantage les rapports sociaux, tout en éludant les questions politiques fondamentales qui sous-tendent des phénomènes tels que la criminalité.

C’est pourquoi, contre cette offensive concertée de L’État et des industriels qui, à tout prix, cherchent à imposer la reconnaissance faciale, nous devons dire notre refus. Aux États-Unis, après les mobilisations citoyennes, plusieurs municipalités, ainsi que l’Etat de Californie, ont commencé à en proscrire les usages policiers.

A notre tour, nous appelons à l’interdiction de la reconnaissance faciale.

Libertés reconnaissance-faciale surveillance
https://www.laquadrature.net/2019/10/25/pour-imposer-la-reconnaissance-faciale-letat-et-les-industriels-main-dans-la-main/

Droit voisin de la presse : Facebook ne rémunérera pas non plus pour les liens enrichis

Fri 25 Oct 2019 - 19:45

Facebook fait part de son interprétation du droit voisin de la presse en France. Le résultat est grosso modo le même que pour Google. En test, un onglet Facebook News est progressivement déployé aux USA et pourrait ultérieurement concerner la France.

Des éditeurs de presse en France ont décidé de porter plainte contre Google auprès de l'Autorité de la concurrence pour abus de position dominante. Dans le collimateur, l'adaptation du moteur de recherche à la nouvelle législation créant un droit voisin pour la presse.

Par défaut, Google a fait le choix de ne pas afficher des liens enrichis pour des articles (avec aperçus des articles et petites images). Les éditeurs et agences de presse peuvent donner leur autorisation pour ces contenus enrichis, mais sans rémunération en contrepartie.

Du côté de Facebook, le réseau social fait aussi le choix de ne pas rémunérer pour les liens enrichis dans la mesure où ce sont les éditeurs de presse qui décident eux-mêmes de la publication sur sa plateforme et donnent de facto leur autorisation.

Pour ce qui est présenté comme " une très petite part des contenus " avec le partage des utilisateurs " sans avoir reçu le consentement des éditeurs de presse ", Facebook écrit que les éditeurs de presse " auront la possibilité de nous donner leur accord et de nous informer de leur volonté que ces liens soient affichés dans un format enrichi. " Sinon, ce sera un lien avec un titre.

L'un dans l'autre, il est au final à retenir que Facebook ne veut pas non plus rémunérer la presse pour les liens ou formats enrichis.

Dans le même temps, Facebook précise qu'il discutera avec les éditeurs de presse pour " créer un espace dédié aux actualités. " Un onglet Facebook News qui fait aujourd'hui l'objet d'un lancement aux États-Unis dans le cadre d'un test.

Pour les débuts de ce test sur l'application mobile de Facebook, le déploiement sera progressif aux États-Unis et ne concernera que quelques utilisateurs avec des informations générales, thématiques, diverses et locales. Une partie mais pas tous les éditeurs partenaires recevront une rémunération.

Avec des options de personnalisation et de contrôle pour les utilisateurs, Facebook News fait appel à une sélection d'articles par une équipe spécialement formée en fonction de directives publiques et avec une " indépendance éditoriale. "

droit-voisin Facebook GAFAM media presse
https://www.generation-nt.com/facebook-droit-voisin-presse-lien-enrichi-onglet-news-actualite-1969865.html

Un décret modifie le code de la route pour laisser rouler les trottinettes - Var-Matin

Fri 25 Oct 2019 - 09:05

Un décret qui encadre l'usage des trottinettes, en précisant notamment leurs caractéristiques techniques, leurs espaces de circulation et l'âge du conducteur, est publié au Journal officiel vendredi.

Le texte, appelé à entrer en vigueur en partie samedi et en partie au 1e juillet 2020, modifie le code de la route et s'adresse aux usagers, aux collectivités territoriales et aux forces de l'ordre.

Il vise à "définir les caractéristiques techniques et les conditions de circulation des engins de déplacement personnel", motorisés ou non motorisés, présentés comme de "nouvelles catégories de véhicules".

Les engins de déplacement personnel motorisés ne peuvent transporter qu'un conducteur "âgé d'au moins 12 ans", prévoit le décret qui interdit à ce conducteur de "pousser ou tracter une charge ou un véhicule" ou de "se faire remorquer par un véhicule".

Le texte rend passible d'une amende de jusqu'à 1.500 euros (3.000 euros en cas de récidive) quiconque roule avec une trotinette motorisée conçue pour dépasser la vitesse de 25 km/h.

Le décret prévoit aussi les équipements devant être portés par les conducteurs de ces véhicules, ainsi que les espaces de circulation où ces conducteurs doivent et peuvent circuler en agglomération et hors agglomération.

Le port du casque et d'un gilet réflechissant devient ainsi obligatoire dans le cas, exceptionnel, où l'usage de ce type de véhicule est autorisé sur route hors agglomération. En ville, les trotinettes devront rester sur les pistes cyclables lorsqu'elles existent. Rouler sur le trottoir sera en principe interdit, mais pourra être exceptionnellement autorisé.

Plusieurs accidents mortels impliquant des trottinettes électriques ont eu lieu ces derniers mois, à Paris, Reims, dans les Yvelines, dans le Pas-de-Calais, notamment

code-de-la-route trottinettes
https://www.varmatin.com/football/un-decret-modifie-le-code-de-la-route-pour-laisser-rouler-les-trottinettes-425517

Contre la censure, la BBC lance un site miroir sur le "deep Web"

Thu 24 Oct 2019 - 20:43

Le média britannique veut rendre accessibles des informations censurées par des gouvernements autoritaires avec le navigateur Tor qui permet de naviguer sur Internet en dissimulant son identité.
publié le 24/10/2019 à 17:39

Passer par le Web parallèle pour déjouer la censure médiatique à l’oeuvre dans certains pays. L’initiative émane de la BBC. Le média britannique a rendu son site d’informations internationales BBC News disponible sur le "deep Web", la partie immergée d’Internet qui n’est pas indexée par les moteurs de recherche traditionnels.

La BBC entend ainsi contourner la censure en vigueur dans un certain nombre de pays mais aussi s'adresser aux internautes qui privilégient l'anonymat pour naviguer sur Internet.

"Le contenu des informations internationales de BBC World Service est désormais disponible sur le réseau Tor et s’adresse à des publics vivant dans des pays où BBC News est restreint ou bloqué", explique la BBC dans son communiqué.

Au lieu de visiter bbc.co.uk/news ou bbc.com/news, les internautes peuvent visiter la nouvelle adresse bbcnewsv2jtpsuy.onion. Cette url ne fonctionne pas dans un navigateur classique. Pour y accéder, il faut passez par un logiciel spécifique, le navigateur Tor, l’acronyme de The Onion Router.

De la même manière qu’il existe de nombreuses couches dans le légume, le réseau Tor est composé d’une succession de noeuds de cryptage, ce qui rend très difficile le traçage d’une adresse IP et son association avec l’identité d’un internaute. Cela permet de naviguer de façon anonyme en se protégeant des intrusions policières et commerciales.

Souvent associé à des activités illégales comme le trafic de drogues, d’armes ou de données personnelles, l’Internet parallèle peut aussi être utilisé à bon escient et constituer une source d’informations préservée de la censure des régimes autoritaires, comme la Chine, l’Iran et le Vietnam qui ont tenté de bloquer ou bloquent toujours l’accès au site Web ou aux programmes de BBC News.

Le site miroir de la BBC propose les informations internationales du service BBC World et des services spécialisés BBC Mundo et BBC Arabic mais pas celles issues de la version britannique. La BBC n’est pas le premier média majeur à s’inviter sur le réseau anonyme Tor. Le New York Times a lancé un miroir similaire en 2017.

censure TOR
https://www.rtl.fr/actu/futur/contre-la-censure-la-bbc-lance-un-site-miroir-sur-le-deep-web-7799320609

Droits voisins : les éditeurs de presse vont porter plainte contre Google

Thu 24 Oct 2019 - 20:35

Les éditeurs de presse se rebiffent contre le Google et ses règles pour s'adapter à la création d'un droit voisin. Même s'ils sont largement obligés de les accepter.

C'est aujourd'hui que la transposition de la directive européenne créant un droit voisin pour des agences et éditeurs de presse est entrée en vigueur en France. Une date symbolique qui donne lieu à des représailles.

Pour se mettre en conformité, Google a fait le choix avec les résultats de recherches de ne pas afficher par défaut des aperçus d'articles avec quelques lignes ou les petites images. Les éditeurs et agences de presse peuvent donner l'autorisation d'afficher des contenus enrichis, mais sans rémunération en contrepartie.

De la sorte, Google se soustrait à un paiement pour des droits voisins. Pour cette adaptation à la nouvelle législation, des critiques ont fusé en estimant qu'elle bafoue l'esprit de la directive européenne. Le ministre de la Culture avait appelé à " une véritable négociation globale entre Google et les éditeurs. "

Résultat… les éditeurs de presse français ont décidé de porter plainte contre Google devant l'Autorité de la concurrence pour abus de position dominante.

Google a un levier fort à sa disposition. Son moteur de recherche est un important pourvoyeur de trafic et c'est pour cela que des éditeurs de presse ont finalement accepté que leurs extraits soient utilisés gratuitement.

Aux Échos, Marc Feuillée, directeur général du Figaro, président du Syndicat de la presse quotidienne nationale et vice-président de l'Alliance de la presse d'information générale, déclare : " L'Autorité de la concurrence doit faire cesser cet abus. Il est nécessaire de prendre des mesures conservatoires pour aller vite car il faut tout stopper, avant que la situation ne devienne irréversible. "

Du point de vue de Google, c'est un service gratuit qui est offert aux éditeurs de presse pour leur permettre de générer du trafic en aiguillant les internautes et leur permettant d'attirer un nouveau public.

droit-voisin Google media presse
https://www.generation-nt.com/droits-voisins-editeurs-presse-google-plainte-abus-position-dominante-actualite-1969826.html

Huawei renonce finalement à remplacer Android

Thu 24 Oct 2019 - 14:32

Après avoir tenté de garder la face suite à l'embargo américain, Huawei change de position et renoncerait à remplacer Android.

Joy Tan, un des dirigeants de Huawei a récemment pris la parole pour annoncer que la marque ne cherchait plus à développer son propre OS. HongMeng OS, Ark OS, Harmony OS, voilà les différents plans B annoncés avec fierté par Huawei ces derniers mois pour tenter de sauver la face suite aux sanctions américaines, et pourtant la confiance affichée au lendemain de l'embargo américain n'est désormais plus de rigueur.
Huawei a ainsi confirmé souhaiter continuer à utiliser Android dans ses terminaux, qu'il s'agisse de la version Open Source ou de celle de Google. La marque a par ailleurs confirmé ne pas pouvoir utiliser les services qui aident les applications à se lancer sur la plateforme, en clair le Play Store Google.

On sait que Trump a récemment levé une partie de l'embargo qui pèse sur Huawei, permettant à certaines entreprises américaines de renouer des liens commerciaux avec la marque. Néanmoins, on ne sait toujours pas si Google est concerné par cette levée des sanctions.

Huawei n'a actuellement plus aucun nouveau smartphone disposant de licence Android. Après plusieurs dérogations permettant d'enregistrer quelques appareils auprès de Google, on a vu le Mate 30 se dévoiler sans Play Store, puis une tentative de faire passer un Honor 20 Pro pour un Huawei Nova 5T avec les services Google... Mais la situation ne peut pas durer au-delà, et Huawei se voit contraint de faire des choix.

L'abandon des différents OS mis en avant par la marque est simple : l'adoption d'un OS différent sur le marché international prend du temps et les ventes de la marque risquent d'en souffrir. Par ailleurs, les tentatives de différents OS par le passé se sont soldées par des échecs dans les marchés sur lesquels Android et iOS sont parfaitement ancrés.

Désormais, tout le travail de Huawei se concentre donc à développer des solutions de remplacement des services principaux de Google : Gmail, Maps, Play Store... Le marché applicatif de la marque, App Gallery s'étoffe ainsi de nouvelles applications chaque jour, dopé par un programme d'investissement important de la part de Huawei et d'une collaboration renforcée avec les développeurs.

Android Google Huawei
https://www.generation-nt.com/huawei-renonce-finalement-remplacer-android-actualite-1969787.html

Comment le fisc a récupéré 640 millions d'euros en fouillant les données des particuliers et des entreprises - Capital.fr

Thu 24 Oct 2019 - 04:23

Le "datamining" avait permis de récupérer 335 millions d'euros sur la totalité de l'année 2018.

L’Etat peut se frotter les mains. Selon les chiffres dévoilés ce mercredi par Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics, le fisc a récupéré 5,6 milliards d’euros de recouvrement pour fraude fiscale sur les neuf premiers mois de 2019. "C’est une hausse de 40% de l’argent qui est dans les caisses de l’Etat", a souligné le ministre, dont les propos ont été relayés par l’AFP. Une partie de cette somme a été notamment récupérée grâce à l’intelligence artificielle, explique Europe 1.

En fouillant les données des particuliers et des entreprises, l’Etat a ainsi récupéré 640 millions d’euros depuis le début de l’année 2019. C’est près de deux fois plus que sur la totalité de l’année 2018, puisque 335 millions d’euros de redressement ont été enregistrés avec cette méthode l’an dernier, souligne BFMTV. La technique de "datamining" est utilisée depuis 2018 pour lutter contre la fraude fiscale. Elle permet de croiser les données de 5 millions d’entreprises en France et les informations des 37 millions de foyers fiscaux et de déceler des irrégularités.

⋙ Lire aussi Fisc : les fraudeurs n'auront jamais autant "payé" qu'en 2019
Bercy ne donne pas plus de détails

Les données bancaires, fiscales, ou les déclarations à l’Urssaf, à la CAF ou à la Sécurité sociale sont ainsi scrutées, recoupées, et des milliers de dossiers sont envoyés aux services fiscaux locaux. Même chose pour vos données sur les réseaux sociaux, qui sont logiquement exploitables depuis cette année par le fisc. BFMTV avance que Bercy n’a pas encore permis l’utilisation des données de Facebook ou Instagram. Mais Europe 1 assure que le contrôle de la fraude fiscale est bien étendu aux réseaux sociaux pour 2019, comme annoncé en novembre dernier.

⋙ Lire aussi Quand un inspecteur des impôts est mis en examen... pour fraude fiscale !

"Il y aura la permissivité de constater que si vous vous faites prendre en photo (…) de nombreuses fois, avec une voiture de luxe alors que vous n’avez pas les moyens de le faire, peut-être que c’est votre cousin ou votre copine qui vous l’a prêtée, ou peut-être pas", expliquait Gérard Darmanin, dont les propos étaient relayés par Le Monde. Bercy n’a pas profité du premier bilan sur la fraude fiscale en 2019 pour donner plus d’informations sur cette intelligence artificielle ou sur l’utilisation des données des réseaux sociaux.

data-mining surveillance-de-masse taxes Vie-privée
https://www.capital.fr/economie-politique/comment-le-fisc-a-recupere-640-millions-deuros-en-fouillant-les-donnees-des-particuliers-et-des-entreprises-1353553

Australie : les médias se mobilisent pour protester contre la censure

Tue 22 Oct 2019 - 03:52

Quand le gouvernement vous cache la vérité, qu’est-ce qu’il vous cache ?". C'est l'unique question posée à la population locale par la quasi-totalité des journaux australiens et à la télévision à travers la publicité, ce lundi 21 octobre. Rayées de noir, caviardées, comme censurées, les Unes se ressemblaient toutes.

Ces journaux, parmi lesquels des titres aussi prestigieux que The Australian, The Sydney Morning Herald et l’Australian Financial Review, dénoncent ainsi la culture du secret au sein du gouvernement et les divers atteintes à la liberté d'expression.

Cette campagne pour le droit à l’information intervient après des descentes de la police fédérale, il y a quelques mois, chez la chaîne nationale ABC et au domicile d’une journaliste de News Corp, Annika Smethurst, qui avaient publié deux informations embarrassantes pour le gouvernement.

"Culture du secret" vs droit d'informer

"Ces opérations de police (…) sont des attaques portées à la liberté de la presse en Australie mais elles ne représentent que la partie émergée de l’iceberg", a déclaré Paul Murphy, chef du syndicat Media Entertainment and Arts Alliance.

Les médias australiens demandent notamment que les journalistes ne soient pas soumis à la législation très stricte en matière de sécurité nationale qui, selon eux, complique leur travail. "La culture du secret qui découle de ces dispositions légales restreint le droit de tout Australien à être informé et cela va bien au-delà de l’intention de départ qui était la préservation de la sécurité nationale", a indiqué Paul Murphy.

À la suite des perquisitions à l’origine de la campagne, trois journalistes pourraient faire l’objet de poursuites criminelles : Annika Smethurst pour avoir révélé que le gouvernement envisageait d’espionner les Australiens, et deux journalistes d’ABC pour avoir dénoncé des crimes de guerre qui auraient été commis par les forces spéciales australiennes en Afghanistan.

Australie censure journalisme
https://www.rtl.fr/actu/international/australie-les-medias-se-mobilisent-pour-protester-contre-la-censure-7799297160

Souveraineté numérique et logiciel libre: un rapport du Sénat invite l'Etat à plus de volontarisme - ZDNet

Tue 22 Oct 2019 - 03:45

Open Source : Le rapport Longuet sur "le devoir de souveraineté numérique" regrette l'absence de doctrine de l'Etat en matière de logiciels libres, et l'incite à "engager rapidement une réflexion au niveau interministériel sur ce sujet".

Logiciel-libre souveraineté-numérique
https://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/souverainete-numerique-et-logiciel-libre-un-rapport-du-senat-invite-l-etat-a-plus-de-volontarisme-39892183.htm

Liste de tous les décès 2018 : trois sources pour les exploiter

Tue 22 Oct 2019 - 03:29

In Revue Française de généalogie
La première base nationale des décès survenus en France a été publiée par l'INSEE en octobre 2019. Il s'agit de l'intégralité des décès survenus en France dans le courant de l'année 2018 et en 2019 jusqu'en septembre, issus des données recueillies auprès des communes. Les personnes décédées sont exclusivement des adultes âgés de plus de 18 ans.

Sur son site, l'INSEE permet de télécharger directement les listes des personnes décédées sous forme de fichiers texte. Les enregistrements sont soit mensuels, soit trimestriels, soit annuels. Les fichiers contiennent un enregistrement par décès, soit pour chaque personne son nom, ses prénoms, sa date de naissance, le code et libellé de son lieu de naissance, la date de son décès, le code du lieu de décès et le numéro de l’acte de décès.

La publication de ces données fait suite à un avis de la CADA du 17 mai 2019. La commission, saisie par l'étude généalogique ADD, considère le fichier des décès de l'INSEE comme une série de documents administratifs, communicables immédiatement, car contrairement aux autres actes de l'état civil, la naissance et le mariage qui sont eux assortis de délais de 75 ans. Ne contenant pas de données à caractère personnel, ce fichier des décès n'est pas soumis au Réglement européen RGPD, celui-ci ne s'appliquant qu'aux personnes vivantes. Ce fichier peut donc être publié directement sur Internet et réutilisé.

Jusqu'ici, ce fameux fichier de l'INSEE avait connu plusieurs type de réutilisation : certaines entreprises de généalogie successorales pouvait y avoir accès, moyennant une licence et des frais de mise à jour très importants, de l'ordre de 7.000 euros par an. Les lois sur l'open data aidant, cette réutilisation était devenue gratuite en 2017, mais toujours réservée à certaines entreprises dont le code NAF justifiait de leur activité et ayant signé une licence avec l'INSEE. Enfin, depuis ce mois d'octobre 2019, l'INSEE s'est plié à l'avis de la CADA et a tout publié en mode réutilisable gratuit pour tous.

Chaque fichier comprend tous les décès dont l’Insee a eu connaissance sur la période, l'institut ne pouvant garantir que ces listes sont exemptes d’omissions ou d’erreurs. Leur réutilisation est libre, mais ces fichiers ne peuvent en aucun cas servir de preuve de vie. Ils vont évidemment faire le bonheur des généalogistes. Toutefois, la manipulation de ces fichiers textes n'est pas aisée, puisqu'ils contiennent des centaines de milliers de données, plus d'un million de décès pour le fichier annuel.

C'est pour cela que deux autres sources destinées au public des généalogistes permettent de les exploiter plus facilement, par exemple pour y trouver la mention du décès d'un proche. Ainsi, Filae a compilé ces fichiers pour l'intégrer à sa base. Elle peut être interrogée librement, mais la consultation des résultats est réservée aux abonnés.

De son côté, Geneanet a procédé à la même démarche et a ajouté ce nouvel index de 1,09 million de personnes à ses bases de données consultables par les personnes inscrites sur le portail (abonnées Premium ou non). Un formulaire de recherche spécifique permet de l'interroger ou bien, cette base étant désormais incluse, les décès sont également accessibles par la recherche normale en page d’accueil.

Actuellement limités à l'année 2018 et à 2019 en cours, les fichiers de l'INSEE pourraient être étendus dans les semaines à venir et inclure des années précédentes.

Liens
Accès aux fichiers bruts des décès de l'INSEE
Accès à la base des décès de Filae
Accès à la base des décès de Geneanet

Généalogie
https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/medias-web/liste-de-tous-les-deces-2018-trois-sources-pour-les-exploiter

Alexa et Google Home : de nouvelles failles exploitées par des pirates pour vous écouter

Mon 21 Oct 2019 - 15:17

Des chercheurs en sécurité ont découvert qu'il était possible d'espionner des conversations en ajoutant du code dans les applications des enceintes connectées d'Amazon et de Google. Il s'agit d'une forme de phishing vocal pour obliger les utilisateurs à donner des infos confidentielles comme un mot de passe ou une adresse email, mais aussi pour les enregistrer à leur insu.

enceintes-connectées sécurité Vie-privée
https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/objets-connectes-alexa-google-home-nouvelles-failles-exploitees-pirates-vous-ecouter-68518/#xtor%3DRSS-8

Entre chien et loup : histoire du chien | Dossier

Fri 18 Oct 2019 - 08:38

Le regard que l'on peut porter sur l'animal doit être admiratif, dans le sens où le chien a, de tout temps, été un auxiliaire irremplaçable pour l'Homme. Son intelligence, son courage et son dévouement exemplaires n'ont pas d'équivalent dans le monde animal. Je vous invite à remonter le temps, et à partir à la découverte du compagnon fidèle de l'Homme.

chiens
https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-chien-loup-histoire-chien-863/

Maladies : le rôle de l'alimentation | Dossier

Fri 18 Oct 2019 - 08:01

L’augmentation de fréquence de beaucoup de maladies est provoquée par les variations néfastes des facteurs environnementaux. L’alimentation est la première variable environnementale. L’alimentation industrialisée, qui a permis de nourrir en quantité suffisante l’Occident, a poussé ses habitants à la « surconsommation » et à fermer les yeux sur la qualité de ce qu’ils ingurgitent.

alimentation nature
https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-maladies-role-alimentation-1017/

Surveillance : "L'État s'immisce un peu trop dans nos vies privées", selon Olivier Bost

Fri 18 Oct 2019 - 07:39

Est-on tous surveillés ? Le gouvernement veut mettre en place deux mesures qui vont dans ce sens. Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, aimerait bien que le fisc puisse surveiller les réseaux sociaux pour scruter votre train de vie. Quant au secrétaire d’État au numérique, Cédric O, il voudrait faciliter les expérimentations de reconnaissance faciale pour la vidéo-surveillance.

L’État s’immisce un peu trop dans nos vies privées. Quand on vous dit que Google lit vos mails, pour y détecter vos envies d’achats ou de voyages, que Facebook stocke tous vos échanges à jamais, est-ce plus choquant que lorsqu’on vous dit que l’État français veut aller espionner vos activités sur les réseaux sociaux et qu’il veut surveiller vos allers et venues partout ?

Dire les choses comme ça peut apparaître comme caricatural, totalement exagéré, mais rien de ce qui vient d'être décrit n’est aujourd’hui de la science-fiction. Que veut exactement autoriser le gouvernement ?
Industrialiser des contrôles fiscaux d'un nouveau genre
Concrètement, si vous postez des selfies au bord d’une piscine dans une grande villa alors que vous gagnez 1.000 euros par mois, c’est suspect. Avec des capacités de calculs toujours plus grandes et l’intelligence artificielle, on peut industrialiser ces contrôles fiscaux d’un nouveau genre. Ce n’est plus votre voisin qui vous dénonce, c’est vous-même, avec votre propre vie numérique.

Se dirige-t-on vers une surveillance généralisée ?

Le gouvernement voudrait aussi expérimenter une autre technologie en plein boom : la reconnaissance faciale. Pour s’identifier dans des démarches administratives, il suffit d’enregistrer votre visage. Comme toutes les innovations ça doit vous simplifier la vie sauf que derrière ça ouvre des questions vertigineuses notamment la possibilité d’une surveillance généralisée, à portée de technologie.

Le gouvernement voudrait aussi ouvrir un peu plus les expérimentations de reconnaissance faciale dans la vidéo surveillance. Si on possède votre profil, on peut vous identifier dans une foule ou dans les transports. Dans une ville comme Nice, qui détient le record de caméra au mètre carré, tous vos mouvements pourront être suivis en temps réel et enregistrés. Que vous soyez d’accord ou pas, honnête ou pas.

Quelles sont les raisons du gouvernement ?

La première raison est économique et stratégique. Nous avons des champions de la reconnaissance faciale comme Idemia, leader mondial de la biométrie inconnu du grand public, ou le groupe Thales. Leurs concurrents sont des entreprises chinoises. Cet argument de la compétitivité de nos entreprises est toujours un peu bizarre. Nos derniers champions de l’espionnage de masse ont vendu à des pays comme la Libye ou l’Égypte des moyens de surveillance pour traquer leurs opposants politiques. C’est une drôle de compétitivité.

La deuxième raison qui pousse le gouvernement à vouloir autoriser la reconnaissance faciale c’est la pression de la police et de la gendarmerie, qui rêvent à voix haute "d’un contrôle d’identité permanent et général." Circulez, on vous surveille sans rien vous demander.

Est-ce un progrès pour la sécurité ?

On ne passe pas d’une société de liberté à une société totalitaire forcément du jour au lendemain. Mais dans l’époque un peu agitée dans laquelle nous sommes, il faut faire attention et toujours penser à après-demain. Si on se rapproche d’un régime illibéral, comme on dit aujourd’hui, entre les mains de qui aurons-nous mis demain tous ces outils de fichage généralisé ultra puissants ? Le gouvernement a compris qu’il fallait en débattre. Est-ce pour limiter ces technologies ou les rendre acceptables ? C’est déjà un premier débat.

liberté reconnaissance-faciale surveillance
https://www.rtl.fr/actu/politique/surveillance-l-etat-s-immisce-un-peu-trop-dans-nos-vies-privees-selon-olivier-bost-7799245001

Martin Drago : « La reconnaissance faciale est l’outil final de surveillance de masse » - regards.fr

Wed 16 Oct 2019 - 06:25

En novembre, la France veut lancer son dispositif ALICEM de reconnaissance faciale pour accéder eux services publics en ligne. Pour la Quadrature du net, mais aussi la CNIL, ce dispositif n’est pas compatible avec le règlement général sur les données personnelles. Nos libertés sont-elles en danger ? Martin Drago, juriste et membre de la Quadrature du Net, est l’invité de #LaMidinale.

Sur l’usage des technologies à reconnaissance faciale

« Il y en a déjà dans les aéroports et l y a eu une expérience lors du carnaval de Nice pendant trois jours - première expérimentation de reconnaissance faciale sur la voie publique ! La police peut accéder et faire de la reconnaissance faciale avec un fichier… et il y a cette expérimentation dans les lycées qui arrive. »
« Ce qui a motivé notre recours, c’est qu’il faut commencer à réfléchir à l’interdiction, voire à un moratoire sur le développement de cette technologie. »

Sur les motivations liées au développement de cette technologie

« On entend beaucoup, de la part de la gendarmerie et de la police, qu’on serait en train de perdre la course à l’armement par rapport à la Chine ou aux Etats-Unis et qu’il nous faut un champion français. »
« [La gendarmerie et la police] nous expliquent qu’on a déjà des champions français mais qu’ils ne peuvent pas expérimenter leur technologie en France et qu’ils doivent aller l’expérimenter dans des pays étrangers ou le cadre des libertés va être un peu moins stricte. »
« Ce qui motive ces expérimentations, c’est de faire de la France l’une des pionnières de ces technologies. »

Sur la fiabilité de ces technologies

« Un des premiers problèmes des dispositifs de reconnaissance faciale, c’est que ça ne marche pas très bien. Comme tous les dispositifs d’intelligence artificielle, il y a des biais. »
« Il faut aller au-delà de la critique de ces biais et s’interroger intrinsèquement sur la technologie elle-même : est-ce qu’elle n’est pas trop dangereuse pour exister ? »
« Que cette technologie marche ou pas ? On s’en fout, on n’en veut pas. »

Sur le projet ALICEM qui pourrait se déployer dès novembre en France

« ALICEM n’est pas une expérimentation, c’est un dispositif finalisé. »
« ALICEM sert à créer une identité numérique sur Internet pour accéder à certains services publics (…) et quand vous voulez créer cette identité numérique, vous êtes obligé de passer par un dispositif de reconnaissance faciale. »
« Pour l’instant, ça n’est que pour les gens qui disposent d’un téléphone Androïd et un passeport biométrique : il faut scanner avec le téléphone la puce du passeport biométrique et ensuite il faut prendre une vidéo de soi. »
« Le problème, c’est que le gouvernement nous explique que pour le faire, on a le consentement des gens (…), ce qui n’est pas le cas parce que vous êtes obligé de passer par un dispositif de reconnaissance faciale. »

Sur les dérives possibles du dispositif

« Le problème, c’est ce que veut faire le gouvernement des données liées à la reconnaissance faciale : le gouvernement ne respecte pas le RGPD [règlement général sur les données personnelles] sur cette notion de “consentement libre” car on ne peut pas contraindre les gens à utiliser leurs données personnelles. »
« Il y a le discours du gouvernement, notamment celui de Christophe Castaner qui fait le lien entre la haine, l’anonymat en ligne et le dispositif ALICEM. »
« Aujourd’hui, ALICEM n’est pas encore obligatoire pour tout le monde mais le risque c’est : que se passe-t-il demain ? »
« Avec ALICEM, la CNIL dit que le gouvernement ne respecter par le RGPD. Le gouvernement n’en a pas tenu compte et a publié le décret d’application ce qui nous a motivés à l’attaquer. »

Sur les libertés individuelles

« La reconnaissance faciale, telle qu’elle est voulue, c’est l’outil final de reconnaissance et de surveillance de masse dans la rue. »
« Contrairement l’ADN ou les empreintes, on sait quand on vous les prend. S’agissant du visage, on ne sait pas quand une caméra va vous repérer ou vous identifier. »
« C’est un dispositif qui peut être partout dans la rue et c’est une possibilité notamment dans le cadre des Jeux Olympiques de 2024 que le gouvernement voudrait mettre en place. »
« Ce dispositif a un effet énorme sur les libertés d’aller et venir, sur notre vie privée et aussi sur notre liberté d’expression et de manifester : si vous savez qu’en allant manifester, vous aller être identifié, vous n’allez peut-être pas manifester de la même façon. »
« Cette technologie est un normalisme : elle existe déjà sur certains téléphone portable et si vous l’utilisez pour accéder aux services publics ou pour entrer dans votre établissement scolaire, ça normalise la technologie et quand ça va arriver dans l’espace public, vous n’allez plus tellement réfléchir aux dangers pour les libertés. »

Sur l’acceptation sociale de cette technologie face à l’insécurité

« Le gouvernement va utiliser l’argument de la peur et du terrorisme pour pousser ces technologies. »
« On parle de reconnaissance faciale mais il y existe aussi une assemblée de nouveaux outils, de nouvelles technologies de surveillance qui se développent, comme la vidéo de surveillance intelligente - qui va repérer certains comportements dans la foule - ou des micros - comme à Saint-Etienne qui vont repérer certains bruits. »
« On a lancé le mouvement Technopolis qui permet de se renseigner, de bien comprendre ces technologies, de les analyser, de voir les dangers sur les libertés. »
« C’est pas parce qu’on est frappé par un attentat qu’on a envie d’avoir ces technologies. »

Sur le modèle chinois

« Il ne faut pas faire la comparaison avec le modèle chinois parce qu’en France, il se passe déjà des choses assez graves : la vidéo surveillance intelligente a déjà lieu à Valenciennes et à Toulouse. La reconnaissance faciale ainsi que des micros sont déjà en place dans certaines rues. »
« On a tendance à dire qu’en France, on n’en est pas encore comme en Chine. Alors que si, en France, il se passe des choses très graves. »

liberté reconnaissance-faciale Vie-privée
http://www.regards.fr/la-midinale/article/martin-drago-la-reconnaissance-faciale-est-l-outil-final-de-surveillance-de

La France : premier pays d'Europe à généraliser la reconnaissance faciale

Sun 13 Oct 2019 - 15:37

La nouvelle application d’identité numérique lancée par le gouvernement

On assiste en France à de plus en plus d’expérimentations sur la reconnaissance faciale, les portiques biométriques dans les lycées, au carnaval de Nice, ou encore dans les aéroports… Le Ministère de l’Intérieur et l’Agence Nationale des Titres Sécurisés lance une nouvelle application sur Android : Alicem. Elle propose aux citoyens de se créer une identité numérique pour tout ce qui est procédure administrative en ligne et ce, à partir de la reconnaissance faciale. Selon les révélations de Bloomberg hier, elle sera lancée dès novembre.

La France sera donc le premier pays de l’Union Européenne à utiliser la reconnaissance faciale pour donner aux citoyens une identité numérique. Mais cela pose de nombreuses questions, notamment sur la protection des données personnelles. Nous avons tenté de joindre le Ministère de l’intérieur qui n’a pas pu répondre à nos questions. Interview avec Martin Drago, juriste à la Quadrature du net, l’association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet. Il engage une action en justice contre l’État

Écouter sur le site l'interview de Martin Drago.

reconnaissance-faciale RGPD Vie-privée
https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-vendredi-04-octobre-2019

Reconnaissance faciale : le grand malaise - Science & Vie

Sun 13 Oct 2019 - 11:32

Que ce soit pour circuler, consommer ou accéder à des données, le visage sert de plus en plus de passeport. Or, la reconnaissance faciale ne s'arrête pas à l'authentification : elle peut aussi servir à contrôler les gens à distance et même à décrypter leur caractère ou leur orientation sexuelle. Une "inquisition" qui inquiète jusqu'aux chercheurs en I.A.

TROIS DATES CLÉS

3 nov. 2017
Apple sort un iPhone doté d'un système de reconnaissance faciale (Face ID) permettant de le déverrouiller, d'authentifier des achats, d'accéder à des applis… Cette fonction pose des questions de sécurité et de respect de la vie privée - notamment sur le lieu de stockage des visages numérisés…
14 mai 2019
Le conseil municipal de San Francisco vote l'interdiction de l'utilisation de la reconnaissance faciale dans ses rues par les forces de police. Motif : "La propension de cette technologie à mettre en danger les libertés civiles surpasse substantiellement ses bénéfices supposés. "
Sept. 2019
Deux lycées de la région Paca, Ampère à Marseille et Les Eucalyptus à Nice, filtrent désormais l'entrée des élèves avec un système d'authentification faciale - le consentement des parents étant nécessaire pour chaque élève. Une initiative très critiquée, qui fait l'objet de recours en justice.
626 millions
Le nombre de caméras de vidéosurveillance que devrait compter la Chine en 2020 - contre moins de 2 millions en France. Le marché chinois de la reconnaissance faciale croît de 20 % par an.

Lire la suite sur Science et vie

De l'authentification…
DANS LES SMARTPHONES, À LA DOUANE, À LA CAISSE…
Partout, la reconnaissance faciale est en train de remplacer - ou de compléter - nos codes secrets et nos empreintes digitales. Cette technique désormais très fiable nécessite le consentement de la personne… Mais il arrive parfois qu'aucune alternative ne soit proposée.

liberté reconnaissance-faciale Vie-privée
https://www.science-et-vie.com/technos-et-futur/reconnaissance-faciale-le-grand-malaise-51397
page 26 / 96

 Tags


  • RGPD
  • Vie-privée
  • reconnaissance-faciale
  • généalogie
  • histoire
  • acadie
  • canada
  • voyages
  • america
  • bretagne
  • provence
  • var
  • Revest
  • css
  • css3
  • html
  • générateur
  • adhoc
  • langue
  • livre
  • Lévothyrox

Nuage de tags

Shaarli - The personal, minimalist, super-fast, database free, bookmarking service
by the Shaarli community - Help/documentation - Framasoft/myframa