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 La revue de web de Kat

Calendrier Républicain & généalogie

Fri 9 Aug 2019 - 22:15

Le calendrier républicain (ou calendrier révolutionnaire) est un écueil pour tous les généalogistes débutants. Ce changement de repère temporel est déroutant et peut entraîner des difficultés de recherche et des erreurs.

Mais, cette difficulté est assez simple à contourner. Pour bien consulter les registres d’état civil, se repérer dans le calendrier révolutionnaire est l’une des premières étapes de l’apprentissage de la généalogie.

Voici ce qu’il vous faut savoir sur ce calendrier républicain avec, en fin de page, une table de conversion téléchargeable et imprimable.

Histoire et principe du calendrier républicain
Histoire

Dans le but de réduire l’influence de l’église dans le quotidien des français, la Convention crée le calendrier républicain (aussi appelé calendrier révolutionnaire) en octobre 1793 en remplacement du calendrier grégorien. Le calendrier républicain débute rétrospectivement le 22 septembre 1792, date qui correspond à la déclaration de la république en France.

Le Calendrier républicain couvre une période de plus de 13 ans, entre 1792 et 1805. Pourtant l’usage de ce calendrier ne sera jamais vraiment populaire. Si le calendrier républicain est bien employé par les institutions, le peuple français reste fidèle au calendrier grégorien dans la vie de tous les jours. Pour mettre fin au flou que provoque cette situation, c’est l’Empereur Napoléon 1er qui abolit le calendrier républicain, fin 1805.

On peut aussi penser que Napoléon 1er ne voyait alors pas d’un bon œil ce calendrier, par essence républicain, après son coup d’état et la naissance de l’Empire en mai 1804.

Le 1er janvier 1806 marque ainsi le retour du calendrier grégorien....

Lire la suite sur le site de Laurent Montpouet.

calendrier Généalogie Révolution
https://www.genealogiepratique.fr/calendrier-republicain-genealogie/

Débuter en généalogie : les registres d’état civil et les registres paroissiaux - Geneanet

Mon 5 Aug 2019 - 13:41

Vous avez trouvé les actes qui vous intéressent dans les tables décennales, vous allez maintenant vous reporter aux actes complets en consultant les registres adéquats. Qu'il s'agisse de registres d'état civil (créés après la Révolution) ou de registres paroissiaux, ceux-ci sont construits sur le même modèle. Etudions-les de plus près.

Les actes d’état civil ou religieux sont au nombre de trois : naissance ou baptême, mariage, décès ou sépulture. Etablis en double exemplaire à partir de 1737 (un exemplaire conservé par le curé, un autre transmis au greffe), ils sont relativement bien conservés partout en France (à l’étranger, c’est une autre histoire), mais en cas de lacune de l’exemplaire unique (incendies, dégâts des eaux, disparitions…) avant 1737, il vous faudra vous avouer vaincu… ou vous tourner vers d’autres sources que l’état civil !

S’il n’est pas indispensable de retrouver ces trois actes marquant la vie d’une personne pour remonter de génération en génération, cela reste tout de même fortement conseillé, afin d’avoir la vision la plus complète de votre ancêtre, sans compter que chaque acte peut revêtir une mention inattendue et compléter des informations que l’on croyait déjà connaître. Le principe est très simple : il faut trouver les noms des parents d’un individu pour remonter une génération, puis pour chacun d’entre eux faire de même en retrouvant leurs actes de naissance, mariage, décès et leurs parents, etc.

On peut y trouver (selon les actes et les époques) :

le(s) prénom(s) et le nom de famille de la personne ;
les noms des parents ;
la date et le lieu de l’événement ;
la date et le lieu de naissance de la personne, mais plus souvent son âge ;
d’autres informations selon les actes (profession, domicile, témoins…).

L’acte le plus complet est l’acte de mariage, lui seul suffit pour faire votre généalogie, car il contient des informations à propos des deux époux (donc des deux parents d’un de vos ancêtres).

Bien évidemment, plus vous remonterez dans le temps, moins les informations seront précises. Si l’on peut pleinement se fier à un acte rédigé au XXe siècle (quoique l’exemple de l’acte de décès ci-dessous prouve le contraire), il faut rester prudent avec un acte du XIXe (prénoms confondus ou différents, orthographe incertaine, erreur sur un lieu ou un témoin) et utiliser son flair et son sens de la déduction pour ceux d’ancien régime (manque d’informations, par exemple pas de parents sur un acte de mariage, erreurs fréquentes sur les prénoms et les noms, âges approximatifs). Le véritable travail de généalogie se situe là : dans votre faculté à interpréter un acte, à le recouper avec d’autres, à le comparer avec d’autres actes rédigés dans la commune ou dans les communes alentours, parfois même sur d’autres familles, à votre esprit de déduction, à votre capacité à penser comme on pensait alors, quand les moeurs étaient différentes, que les impératifs religieux était omniprésents et que les mentalités différaient des nôtres ; mais aussi à vos connaissances historiques, régionales ou nationales.

Chaque région, voire chaque commune, étant différente, il serait impossible de passer en revue tous les cas possibles permettant de trouver un ancêtre manquant, seule l’habitude et la pratique peuvent permettre de le faire. N’oubliez jamais qu’une information trouvée (sur un arbre sur Geneanet par exemple) doit être vérifiée par vos soins en consultant la source, c’est-à-dire l’acte original : la personne qui l’a publiée est certainement de bonne foi, mais elle a pu se tromper !

Avant la Révolution, nous l’avons vu, il n’y a pas de tables décennales et les actes sont souvent difficilement lisibles, soit parce que l’écriture ne correspond pas aux standards actuels, soit parce que le registre lui-même est abîmé (encre baveuse, tâches, encre effacée…), soit parce qu’ils sont rédigés en latin comme ci-dessus.

Généalogie
https://www.geneanet.org/blog/post/2019/08/debuter-genealogie-registres-detat-civil-registres-paroissiaux

Sortir de l'état-civil : le passeport de l'intérieur ~ La Gazette des Ancêtres

Sun 4 Aug 2019 - 12:37

Les passeports de l’intérieur sont des documents méconnus. Pourtant, il vous permettent de sortir de l’état-civil, et d’en apprendre beaucoup sur vos ancêtres.

Qui n’a pas dans son arbre, un ancêtre perdu de vue ? Les passeports de l’intérieur peuvent vous permettre de le retrouver.

Un peu d’histoire

Le 30 mai 1790, un décret sur la mendicité en région parisienne prévoit d’instaurer des passeports à l’intérieur afin de mieux contrôler les « vagabonds, gens sans aveu et individus étrangers au canton où ils seront trouvés »

Alain Bechia, Voyages et déplacements au début du XIXe siècle [Etude des passeports intérieurs conservés à Elbeuf], Annales de Normandie, année 1991, volume 41, numéro 3, pp. 179-215.

Le décret du 2 octobre 1795 généralise cette disposition. Dans son article 1er, il est indiqué que

« nul en France ne peut quitter le territoire de son canton ou voyager sans être porteur d’un passeport que tout agent de la force publique a le droit de se faire présenter »

  • Répertoire du droit administratif sous la direction de Paul Dislère, tome XXI, Paris, 1904, pp. 576-577 (lois du 28 vendémiaire an VI et du 22 germinal an XI, arrêté du 19 frimaire an XII, décret du 28 septembre 1807, circulaire ministérielle du 10 janvier 1818)

Mais les individus se déplacent de plus en plus et le développement du chemin de fer, rend peu à peu impossible un tel contrôle de la population. Les passeports pour l’intérieur tombent progressivement en désuétude à partir de 1860.

Intérêt du passeport de l’intérieur en généalogie

Sur le passeport vous trouverez des informations comme :

  • L’identité du demandeur
  • Ses communes de naissance et de domicile
  • Sa destination
  • Les personnes qui l’accompagnent et leur qualité
  • Une description physique

Les indigents qui ne pouvaient s’acquitter des 2 francs pour l’établissement du passeport, se voyaient remettre le document à titre gracieux, mais devait suivre un itinéraire précis et faire tamponner chaque étape pour pouvoir recevoir un soutien financier.

Afin d’établir le passeport, le demandeur devait fournir de nombreuses pièces justificatives qui peuvent vous apporter des informations complémentaires. Ainsi tel commissaire de police qui ne s’oppose pas au départ du réquérant, bien au contraire, vu qu’il s’agit d’un fauteur de troubles, ou tel demandeur qui justifie avoir été exempté du service militaire.

Où trouver les passeports de l’intérieur

Vous pouvez trouver les passeports aux Archives municipales ou départementales. Le plus simple sera de commencer vos recherches dans la ville de départ. Vous pouvez ensuite poursuivre dans la ville d’arrivée.

Sachez que leur conservation est plus ou moins aléatoire selon les endroits. C’est pourquoi, avant d’organiser un déplacement dans un service d’archives, vous vous assurerez de ce qui a été conservé et des dates.
Aller au delà du passeport : le projet de Beaune

Les passeports de l’intérieur sont une source passionnante.

Dans le cadre du “Datasprint des archives” organisé en 2016 par l’Association des archivistes français, un petit groupe de généalogistes s’est réuni sur un projet autour des passeports du XIXe siècle conservés par les Archives municipales de Beaune.

Un relevé nominatif de 410 “passeports” (souches, feuilles de passeport ou encore pièces justificatives) couvrant les années 1836 à 1859 a été réalisé et déposé sur Geneanet. Puis, les données ont été exploitées sous forme de statistiques.
Passeports de l’intérieur – Archives municipales de Beaune – Présentation finale du projet
Pour aller plus loin

Sophie Boudarel & Maïwenn Bourdic. Ressources originales : les passeports à l’intérieur. in La Revue française de généalogie. n° 227 décembre 2016-janvier 2017. https://www.rfgenealogie.com/le-magazine/227-google-pour-les-genealogistes-mode-d-emploi

Archives départementales du Vaucluse. Le passeport de l’intérieur. http://archives.vaucluse.fr/acces-pratique/toute-lactualite/actualite-detaillee/actualites/le-passeport-de-linterieur/

Maïwenn Bourdic. Un projet collaboratif sur les passeports du XIXe siècle. Geneatech. https://www.geneatech.fr/le-blog/outils/97-rendre-accessible-les-passeports-du-xixe-siecle

Généalogie
https://la-gazette-des-ancetres.fr/passeport-de-linterieur/

Débuter en généalogie : les tables décennales - Geneanet

Mon 29 Jul 2019 - 21:07

Historique

Les tables décennales (familièrement dénommées “T.D.”) résument le contenu des registres d’état-civil (naissances, mariages et décès, divorces, reconnaissances d’enfants). Elles sont établies par tranches de dix ans, en fusionnant toutes les années. Les tables décennales ont été créées par l’Administration Révolutionnaire en 1793. Très lacunaires pour la première période 1793/1802, elles sont consultables partout dès 1803.

Au début notamment, ces tables sont souvent par ordre chrono-alphabétique (à l’intérieur de chaque lettre de A à Z, les actes sont référencés de façon chronologique), et parfois elles ne fusionnent pas les dix années mais récapitulent année par année les actes enregistrés. Pour les périodes les plus récentes elles sont par ordre alphabétique complet. Elles reprennent la logique des registres : tables décennales des naissances, des mariages, des décès.

Bon à savoir :

  • L’index annuel : en même temps qu’étaient instaurées des tables décennales, établies sur des feuillets séparés des registres, un index similaire était établi année par année à la fin de chaque registre de naissance, mariage ou décès. En l’absence de tables décennales, celui-ci permettra malgré tout une recherche rapide. Le plus gros inconvénient, c’est qu’il faut d’abord le retrouver, et que parfois, sur les registres pré-imprimés, aucun emplacement n’a été laissé pour un index : celui-ci est donc écrit en tout petit dans un coin, faute de place, ou au milieu des caractères d’imprimerie non remplis.
  • Ancien Régime : concernant l’Ancien Régime on trouve parfois, au gré de ses recherches et notamment pour les communes de taille importante (par exemple Bourges ou Strasbourg), un équivalent des tables décennales sous forme de répertoire des actes enregistrés, bien utiles pour ces périodes antérieures à l’état civil

Avantages

Les tables décennales sont très utiles au chercheur, puisqu’en quelques dizaines de minutes il peut relever tous les actes concernant le même nom de famille (il peut donc bien sûr y avoir des noms similaires pour des familles différentes mais cela reste très utile), et consulter ensuite les registres correspondants. Cela permet de recenser tous les enfants d’un couple très rapidement, ainsi que de retrouver en quelques secondes un mariage ou un décès.
Lors de ses recherches, on se retrouve donc à effectuer un aller-retour incessant entre les tables décennales et les registres, le contenu des actes donnant de nouvelles informations que l’on retourne chercher dans les tables.
On peut ainsi, si la famille est restée dans la même commune, remonter en deux ou trois heures sur une centaine d’années, ce qui équivaut à trois, quatre ou cinq générations.
Plus la commune est grande, plus l’utilité de ces tables est incontestable.

Inconvénients

  • Abréviations dans les dates souvent illisibles, fréquence du “dito” représenté par un d°, ou simple trait… ou rien du tout.
  • Risque élevé de confusion avec les abréviations des mois : 7bre (septembre confondu avec juillet), 8bre (octobre confondu avec août), 9bre (novembre confondu avec septembre) et Xbre (décembre confondu avec octobre)
  • Erreurs possibles dans les relevés des actes ! Oublis pur et simples, dates mal lues et erronées, prénoms tronqués, cela arrive et si l’on ne trouve pas ce que l’on cherche, il peut ne pas être inutile de vérifier quand même les registres entiers.
  • Dates des actes parfois remplacées par les numéros de page figurant sur les registres
  • Pour les mariages, absence de classement par nom de l’épouse, parfois même absence totale de son nom.
  • Les promesses de mariage ne sont pas indiquées : si vous ne trouvez pas un mariage, n’oubliez pas qu’il y a de fortes chances qu’il soit mentionné dans le registre complet, après les mariages, dans les promesses de mariage. Les promesses de mariage étaient enregistrées à la fois dans la commune de l’époux et dans celle de l’épouse, avec bien entendu la provenance de chacun des deux époux, on comprend vite la grande utilité de celles-ci !
Généalogie
https://www.geneanet.org/blog/post/2019/07/debuter-genealogie-tables-decennales

La généalogie génétique pas au menu de la loi bioéthique

Mon 29 Jul 2019 - 21:05

Un temps envisagé, l'ADN généalogique ne figure pas dans le projet de loi sur la bioéthique présenté mercredi 24 juillet par le gouvernement. Aucune des utilisations de l'ADN à caractère non scientifique, non médicale et non judiciaire n'est abordée dans ce texte qui préfigure la prochaine loi. Il est vrai que l'objet principal de cette future législation est d'autoriser la Procréation médicalement assistée (PMA) pour tous et non pas les tests ADN.

Seul figure un assouplissement lié à l'information des patients et de leur famille dans le cas de "découvertes génétiques incidentes". Le médecin pourra éventuellement informer la famille des risques d'une maladie génétique, même si le patient lui même n'a pas souhaité être informé de la découverte d'anomalies graves "justifiant de mesures de prévention". Cet "assouplissement" en dit long sur la rigidité des textes à venir... Dans ce contexte, on est loin d'une autorisation des tests ADN comme cela existe dans beaucoup de pays d'Europe (Grande-Bretagne, Belgique, Allemagne, etc.)

Cependant un projet de loi n'est qu'une ébauche et le texte va ensuite être discuté au Parlement. Au cours de la fabrique de la loi, députés et les sénateurs auront peut-être l'occasion de revenir sur ces dispositions si restrictives et voter des amendements pour introduire plus de souplesse. Faute de quoi, au mépris d'une loi inapplicable, les Français intéressés par l'aspect généalogique de la génétique continueront à faire tester leur ADN à l'étranger. Par dizaines de milliers apparemment...

Généalogie génétique
https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/nouveautes/la-genealogie-genetique-pas-au-menu-de-la-loi-bioethique

Sortir de l'état-civil : la carte d'identité d'étrangers ~ La Gazette des Ancêtres

Sun 28 Jul 2019 - 11:20

La France a toujours accueilli des populations étrangères, fuyant leur pays pour trouver un avenir meilleur.

Lorsque vous découvrez que vous des aïeux étrangers, s’ouvrent pour vous les portes des archives étrangères. .

Avant de poursuivre vos recherches à l’étranger, sortez de l’état-civil et poursuivez vos recherches en France, dans des fonds spécifiques.

Un peu d’histoire

Dans cet article, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux sources du XXe siècle. Toutefois, le contrôle des étrangers est plus ancien.

  • Après la Révolution française, l’instauration du système départemental étend le pouvoir des autorités préfectorales qui centralisent les informations relatives aux étrangers, le décompte des nationalités présentes, les notices individuelles ou les registres des logis et hôtels qui hébergent des ressortissants étrangers.
  • Enregistrer et identifier les étrangers en France 1880-1940, Musée national de l’histoire de l’immigration, http://www.histoire-immigration.fr/dossiers-thematiques/integration-et-xenophobie/enregistrer-et-identifier-les-etrangers-en-france

Au XIXe siècle, le décret du 2 octobre 1888 instaure le recensement des étrangers en France et leur impose de déclarer leur résidence en mairie. La loi du 9 août 1893 institue un registre d’immatriculation des étrangers dans chaque commune et oblige les personnes logeant des étrangers à en signaler la présence.

Contrôle des étrangers

Le décret du 2 avril 1917 institue la création de la carte d’identité d’étrangers. Délivrée par le préfet, elle doit être visée à chaque changement de résidence. À partir de 1924, les demandes sont centralisées par les mairies.

La loi du 11 août 1926 impose à l’étranger qui veut travailler en France d’être en possession d’une carte d’identité portant la mention “travailleur”. Cette carte est établie sur la base d’un contrat de travail.

Ceux qui désirent voyager hors des frontières doivent obtenir un passeport auprès de leur ambassade.

1935 voit la création du fichier central de la Sûreté nationale. Parmi les 650 000 dossiers contenus dans ce fichier, certains portent sur les cartes d’identité. Ils contiennent des renseignements sur la situation et la conduite de ressortissants étrangers.
Contrôle des étrangers : quelles archives consulter ?
travailleurs étrangers, fichage, généalogie, généalogiste professionnel, French professional genealogist, archivesArchives départementales des Yvelines, 16M : Travail. Conseils et comités. Syndicats professionnels. Grèves et conflits. Chômage.

Vous commencerez par rechercher dans vos archives personnelles, une carte d’identité, de séjour, une demande de renouvellement, etc.

Aux Archives départementales, vous vous plongerez dans la série M (administration générale). Cette série comprend les documents issus des services qui faisaient originellement partie du ministère de l’Intérieur. Elle était essentiellement alimentée par les bureaux de la préfecture. Vous consulterez les sous-série 4M, 5M (Sûreté générale, Étrangers, nomades, passeports) ou encore 16M, qui peut contenir des courriers de travailleurs étrangers ou de leurs employeurs.

Vous pouvez trouver des sources complémentaires en ligne, comme cet index des cartes individuelles des étrangers mis en ligne par les Archives du Nord.

Aux Archives nationales, vous consulterez le fonds Moscou qui contient le fichier de la Sûreté nationale. Pour vous aider, consultez la fiche d’aide à la recherche d’un dossier nominatif.

Avertissement : les fonds de la série M ont fait l’objet d’un échantillonnage. Il est donc possible que vous ne trouviez pas trace du dossier de votre aïeul(e).

Pour aller plus loin

Devaux Dominique. Les archives de la direction de la Sûreté rapatriées de Russie. In: La Gazette des archives, n°176,1997. pp. 78-86; https://www.persee.fr/doc/gazar_0016-5522_1997_num_176_1_3455

About Ilsen. Enregistrer et identifier les étrangers en France, 1880-1940. Musée de l’Histoire de l’immigration. http://www.histoire-immigration.fr/dossiers-thematiques/integration-et-xenophobie/enregistrer-et-identifier-les-etrangers-en-france

Généalogie étrangers
https://la-gazette-des-ancetres.fr/archives-cartes-identite-etrangers/

DNA-testing firms are lobbying to limit your right to genetic privacy - Los Angeles Times

Mon 15 Jul 2019 - 23:05

Home DNA testing can be fun. I’ve done it for myself and for my dog. One of us unexpectedly turned out to be 3.1% Italian. The other is mostly Saint Bernard.

The less-fun side of the DNA-testing industry is the brave new world of genetic privacy.

What are these companies doing with our genetic data?

What happens if they find a DNA marker for cancer, diabetes or any other potential illness that insurers and employers would be very interested in knowing about?

How much genetic privacy is a consumer entitled to?

Congress is now pondering federal privacy rules that probably will address such questions, so some of the top DNA-testing firms have come together to make sure lawmakers keep the industry’s interests front and center.

The so-called Coalition for Genetic Data Protection is backed by Ancestry, 23andMe and Helix, with an open invitation for other companies to join the club.

The group’s website says it seeks “reasonable and uniform privacy regulation that will ensure the responsible and ethical handling of every person’s genetic data.”

That sounds high-minded and well-intended.

In fact, the coalition is run by a prominent Washington, D.C., lobbying firm — Mehlman Castagnetti Rosen & Thomas — and its goal is to shape privacy rules for an industry that now largely operates on the honor system.

“We are great stewards of customers’ privacy,” declared Steve Haro, a principal at Mehlman Castagnetti who is serving as executive director of the coalition. “These companies welcome a data privacy law.”

Within reason, that is.

Haro told me he wants to make sure there are no carve-outs in a federal privacy law for genetic information. In other words, no provisions that place more stringent rules on DNA testing companies than on, say, Facebook or Google.

Rather, the coalition wants any privacy protections to be one-size-fits-all.

Experts say that would be a big mistake.

“Genetics is totally different,” said David Agus, a professor of medicine at USC and co-founder of Navigenics, a pioneering DNA-testing company. “We need totally different rules.”

He cited the case of the Golden State Killer, in which a 73-year-old suspect was charged last year with 26 counts of murder and kidnapping based on a DNA match not for himself but for a relative, which allowed investigators to home in on the alleged perpetrator.

“That’s the thing about genetic information,” Agus said. “It says something about you as well as all your family members.”

Therefore, he said, such information needs to be treated differently, even for something as relatively benign as consenting to your DNA being used for research purposes.

“Should you also have to get the consent of all your brothers and cousins?” Agus asked. “Why wouldn’t you, seeing as it could affect them.”

Mildred Cho, associate director of the Stanford Center for Biomedical Ethics, said genetic information should have the same privacy safeguards as other medical data, which typically are stricter than for other forms of personal information.

She said that in light of the complexity of DNA and its potential uses, “it becomes more difficult to justify a caveat-emptor approach.”

This is new territory for lawmakers. In 2008, Congress passed the Genetic Information Nondiscrimination Act, which prohibits discrimination by employers or insurers based on genetic data. But lawmakers have had little guidance as to how DNA fits into the broader context of digital privacy.

The Coalition for Genetic Data Protection, as first reported by the Hill, wants Congress to base any official policy on an industry study issued last year that defines privacy “best practices” for DNA-testing firms.

Even though the study says it “recognizes that genetic data is sensitive information that warrants a high standard of privacy protection,” a close reading reveals the industry prefers that customers trust it to do the right thing.

For example, it says that “companies should clearly specify the uses of the genetic data, who will have access to test results and how that data will be shared.”

Should, not must.

The study also says that “genetic data, by definition linked to an identifiable person, should not be disclosed or made accessible to third parties, in particular, employers, insurance companies, educational institutions or government agencies, except as required by law or with the separate express consent of the person concerned.”

Again, should, not must.

I asked Haro, the coalition’s executive director and chief lobbyist, what sort of teeth the industry desires for regulatory oversight. That is, how would it like to see any privacy law enforced?

He offered no specifics.

“We plan to engage constructively with policymakers on the best enforcement regime,” Haro said, reiterating that the coalition wants “a uniform national data privacy law” that treats all companies the same.

I have a suggestion. The DNA-testing industry’s disdain for special treatment notwithstanding, lawmakers should do just that and impose, at least on an interim basis, the same privacy standards applied to other medical data.

The federal Health Insurance Portability and Accountability Act, a.k.a. HIPAA, includes penalties ranging from $100 to $50,000 per violation — that is, per hacked record. Violations also can carry criminal charges resulting in jail time.

To really make their point that genetic information is a serious business, lawmakers also could consider mirroring penalties in Europe’s recently enacted privacy law, the General Data Protection Regulation. It can result in fines of up to 20 million euros ($23 million) or 4% of a company’s annual revenue, whichever is greater.

“American law already embraces health exceptionalism in the protection of privacy surrounding medical information,” said Judith Daar, dean of Northern Kentucky University’s Chase College of Law. “To continue or expand that protection in the genetic realm makes sense given the highly personal nature of the information. Most of us would likely assert a high expectation of privacy in the makeup of our genome.”

DNA-testing firms say you have nothing to worry about — they take people’s privacy really seriously.

You know who also says that? Facebook.

And you trust them, right?

Généalogie génétique sécurité Vie-privée
https://www.latimes.com/business/lazarus/la-fi-lazarus-dna-genetic-privacy-20190702-story.html

ADN et Généalogie XVIIe - BlogGenWeb

Sun 14 Jul 2019 - 06:32

NOTE DE KAT : Cet article comprend aussi les liens vers les 16 articles précédents sur ce sujet délicat de la généalogie génétique.

On continue la visite du monde merveilleux de la généalogie génétique !

Elizabeth Joh professeur de droit à l'Université de Davis en Californie, voit quatre problèmes à ce que la police exploite les données ADN des sites de généalogie génétique

La portée, si on peut accepter que ce soit le cas pour des crimes, ne faut-il pas l'interdire pour des délits ?
Le consentement éclairé, en acceptant l'investigation sur son ADN, on engage ses frères et sœurs, ses parents, ses enfants, ses cousins, ses cousins éloignés que l'on a peut-être jamais vu et même toutes les générations futures. Est-il acceptable qu'un seul individu décide pour tous, juste en cliquant OUI dans des conditions de vente
La vie privée, sa définition et ses limites deviennent la propriété d'entreprises qui décident ou non de faire des entorses à leurs propres conditions de vente. La police a pu utiliser Gedmatch dans un cas d'agression parce que cette entreprise a fait une exception à ses règles. Depuis Gedmatch a changé ses termes et l'utilisateur peut faire un choix d'opt-in mais si l'un de nos proches a également fait un choix d'opt-in, il n'y a aucune possibilité pour nous de faire un choix d'opt-out ! Et rien n'empêche Gedmatch de changer à nouveau ses conditions.
La collecte de données ADN a partir d'éléments abandonnés par le suspect. Que penserions nous d'un agent de liaison police/école qui attendrait à la cafétéria pour récupérer des données ADN sur des objets touchés par un adolescent ?

Cette tribune d'Elizabeth Joh est à lire en anglais sur le site du New-York Times

De nouvelles entreprises cherchent à vendre encore plus de "compléments" aux tests généalogique. Par exemple la société XCode Life, vends des tests qui prétendent donner des informations sur 10 grands sujets (Nutrition, Santé, Fitness, Allergie, Peau, Méthylation, Cancer du Sein, Ancêtres, Porteur sain de maladies et Traits de personnalité (sic)). Juste pour rire ou pleure c'est selon, détaillons un peu le dernier : empathie, potentiel de leadership, ouverture d'esprit, extraversion, affabilité, personnalité de guerrier ... Vous comprendrez qu'on ne mette pas le lien.

Airbnb a conclus un partenariat avec 23andMe pour que les personnes ayant fait un test puissent visiter la région de leurs ancêtres. Comme le fait remarquer Le Parisien, c'est offre est bien sûr illégale en France où il est interdit sous peine de 3750 euros d'amende de faire des tests récréatifs. Le journal interroge l'avocat Thierry Vallat, spécialiste du droit numérique qui pose plusieurs points intéressants :

A ce jour pour l'avocat, il ne semble pas encore y avoir eu de décision judiciaire de condamnation pour ces faits (bien que de nombreux internautes publient haut et fort leurs résultats, espérons pour eux qu'un procureur tatillon ne se saisisse pas du dossier)
Airbnb n'est pas innocent dans sa communication, la plateforme communique sur son partenariat en français et sur une page accessible depuis la France ! La réponse du site est que cela s'adresse aux francophones vivant dans les pays où ces tests sont légaux comme la Belgique. Il existe pourtant des moyens techniques simples pour restreindre la consultation de cette page. La plateforme pourrait géolocaliser l'accès, en fonction de l'adresse IP.

Bref, ces sociétés semblent faire peu de cas de la législation hexagonale.

Le site Future nous informe, en anglais, que les USA voudraient changer leur droit sur les brevets pour autoriser les entreprises à breveter les gènes humains, faudra-t-il demain payer parce qu'on est porteur d'un gène ? Le précédent de Myriad Genomics (qui a détenu pendant plusieurs années un brevet sur 2 gènes associés à un risque accru de cancer du sein et des ovaires, cf les commentaires de l'épisode 12) n'auraient-il rien appris au législateur américain ou celui-ci défend-il juste le droit ce certains qui peuvent déposer un dossier avec tout ce que cela suppose de temps et d'investissement à trouver un moyen d'engranger de l'argent ?

Généalogie génétique Vie-privée
http://www.francegenweb.org/blog/index.php?post/2019/06/22/ADN-et-G%C3%A9n%C3%A9alogie-XVIIe

Ce qui est gratuit n'aurait-il pas de valeur ? (IIe) - BlogGenWeb 2019

Sun 14 Jul 2019 - 06:13

Un peu plus de 10 ans après le premier opus (qui reste d'actualité et que je vous invite à relire), un article sur The Conversation relance le sujet avec de nouveaux arguments que nous reprenons ci-dessous

L'auteur y rappelle que la notion de gratuité s’articule autour de deux dimensions :

La première correspond à l’idée de non-contrepartie financière.
La seconde correspond à l’idée de faire quelque chose « pour rien », sans utilité évidente, sans attente de contrepartie, sans équivalence.

La première permet de développer des modèles économiques et cela existe depuis un bon moment, par exemple Gillette offrait ses rasoirs pour pouvoir mieux vendre ses lames. On trouve aussi un autre modèle comme le freemium (le plus connu du monde généalogique est sans doute celui de Geneanet) qui consistent in fine à miser sur le fait que certains des consommateurs vont passer à la version payante, ou encore le modèle de gratuité du service contre l'exploitation de la donnée comme chez Google qui n'est plus à une intrusion près dans votre vie privée et vient d'admettre écouter les enregistrements issus de son assistant vocal. Cela amène des adages comme "si c'est gratuit c'est vous le produit" et ces modèles économiques bien que fondés sur l’absence de contrepartie pécuniaire n’en demeurent pas pour autant totalement gratuits, en ce sens que la réciprocité est toujours attendue.

Pour la seconde , on ne peut l'appréhender qu'en changeant de paradigme et en abandonnant l'un de nos paradigmes sociaux dominants. Rappelons qu'il s'agit là de valeurs et de comportements, formels et informels, qui caractérisent une société. Le paradigme économique, s'articule autour de trois croyances :

l’intérêt : le comportement individuel devrait être déterminé par l’intérêt économique de chacun ;
le progrès : l’économie est la meilleure mesure du progrès ;
la croissance : si la croissance économique persiste, tout le monde en profite.

Abandonner ce paradigme revient à ne plus se trouver ni dans « le donner pour avoir » de l'échange marchand ni dans le « donner par devoir », propre à l’action publique. Le don gratuit, c’est « le transfert, librement déterminé, d’une ressource tangible ou intangible à une autre personne, sans demande ou attente d’un quelconque retour ou compensation », pour reprendre la définition des chercheurs Bénédicte de Peyrelongue, Olivier Masclef et Valérie Guillard. La réciprocité n'est pas exclue mais elle arrive comme un bonus.

Chez FranceGenWeb nous nous retrouvons pleinement dans cette deuxième dimension et si nous vous invitons à participer, c'est parce que nous croyons en notre œuvre collective et dans la libre diffusion du savoir.

gratuité Généalogie libre TF
http://www.francegenweb.org/blog/index.php?post/2019/07/13/Ce-qui-est-gratuit-n-aurait-il-pas-de-valeur-%28IIe%29

Ce qui est gratuit n'aurait-il pas de valeur ? - BlogGenWeb 2008

Sun 14 Jul 2019 - 06:11

Récemment je lisais sous une plume généalogique, courageusement signée "un administrateur", le poncif souvent employé par certains tenants de la vente des relevés généalogique : ce qui est gratuit n'a pas de valeur

Évidemment mon sang n'a fait qu'un tour. Car enfin au delà du jeu de mots sur "valeur" (la gratuité correspond effectivement à ne pas donner une valeur marchande à quelque chose) il y a aussi un jugement de valeur sur une chose ou un acte gratuit. Et c'est bien là que ça m'interpelle. Car enfin, un conseil proposé gratuitement chez FranceGenWeb se veut tout aussi sérieux qu'un conseil proposé sur un forum accessible uniquement sur abonnement.

En me balladant sur le net et en sortant du cadre généalogique j'ai trouvé ces quelques informations sur ce poncif. Tout d'abord même si certains l'attribuent à Freud, il s'agit plus probablement d'une adaptation de la phrase de Milton Friedman There is no free lunch ou There's no such thing as a free lunch (il n'existe pas de repas gratuit).

Certes les coûts lorsqu'ils existent sont bien supportés par quelqu'un. Et si ce site tourne c'est bien que des membres acceptent de le financer, que des bénévoles prennent sur leur temps et se déplacent, qui pour chercher des actes aux archives, qui pour photographier un Monument aux morts, qui pour construire les pages web relatives à tel service, qui pour gérer une petite base de données, etc. Nous cherchons toujours des bénévoles.

Autre argument souvent avancé, seul le prix donne de la valeur et crée la responsabilité. Quid alors de la valeur de l’amour, de l’amitié, de la fraternité ou, plus prosaïquement pour nous, du bénévolat ? C'est bien en cherchant à tout monétiser, que l'on oublie que certaines choses n'ont pas de prix. Comment monétiser les 10 années de recherche sur tel mariage, alors que pour cette branche là, j'ai épuisé les registres paroissiaux en deux jours ? Comment monétiser le coup de main que m'a donné tel autre généalogiste en me communiquant une part de ses recherches ?

Enfin on lit également que Le fait de payer rassure les gens. Même en payant, on est pas à l'abri d'une erreur (de lecture, de recopie ou d'homonymie par ex...) et pire on est pas à l'abri d'un charlatan qui "fabriquerait" de fausses preuves (l'histoire relatée par Stéphane Cosson à ce sujet est d'ailleurs édifiante). là non plus il ne faut pas jeter le bon grain avec l'ivraie, et de même dans la généalogie gratuite, tout est également possible.

En conclusion, s'il y a bien un poncif qui a la vie dure, c'est bien celui-ci et nous l'entendrons encore de nombreuses fois... Mais si quelques uns de ceux qui ont cette opinion pouvaient réviser leur position, ça aiderait à faire progresser la généalogie associative. Ces jugements à l'emporte pièce sont particulièrement pénibles à lire d'autant plus que l'attaque se fait toujours dans le même sens, nous respectons le choix de chacun de faire de la généalogie comme il l'entend en terme de monétisation mais nous entendons bien faire savoir que nous en faisons de manière gratuite et du mieux que nous sachions faire ! Merci à tous nos bénévoles & membres pour leur soutien et leur action depuis 10 ans qu'existe FranceGenWeb.

gratuité Généalogie libre
http://www.francegenweb.org/blog/index.php?post/2008/05/07/390-ce-qui-est-gratuit-n-aurait-il-pas-de-valeur

Sortir de l'état-civil : les archives notariales ~ La Gazette des Ancêtres

Sat 13 Jul 2019 - 13:11

Les archives notariales sont une source qui, certes, n’est pas insoupçonnée, mais qui peut va vous permettre de sortir de l’état-civil.
Tout le monde est concerné par les archives notariales

Vos ancêtres sont cultivateurs, journaliers, indigents, pauvres (cochez la mention inutile). Vous voulez donc passer votre chemin, car vous ne vous sentez pas concerné(e) par les archives notariales. Détrompez-vous.

Tout le monde est concerné par les actes notariés. Pourquoi ? Parce qu’ils ne contiennent pas que des contrats de mariages ou des testaments. Il s’agit d’une tranche de vie de vos ancêtres, quel que soit leur niveau de richesse.
Un peu d’histoire

Le notariat se développe en France à partir du 13e siècle. Avec l’édit de Villers-Coterêts, François Ier impose la rédaction des actes en français, l’obligation de leur conservation et la tenue d’un répertoire.

Les actes sont dressés en deux exemplaires : la minute, qui est l’original et est conservé par le notaire, et la grosse, ou l’expédition, qui est remis au client.

Pour en savoir plus sur l’histoire du notariat, je vous recommande l’exposition en ligne des Archives départementales de l’Yonne : Notaires, une histoire en actes.

Comment savoir si un acte notarié a été passé par votre ancêtre ?

En généalogie, tout commence chez soi. Vérifiez dans vos papiers, ou demandez dans votre famille, s’il n’y a pas des doubles des actes.

Reprenez également les actes de mariages. La mention du contrat de mariage y est faite à partir du 19e siècle.

Particularité parisienne : si vous recherchez un acte passé à Paris, il vous faudra vous rendre aux Archives nationales et non aux Archives de Paris.

Faites attention à la géographie. Si vos ancêtres habitaient en limite de département, il est possible que le notaire le plus proche se situe dans le département voisin. J’ai ainsi le cas d’ancêtres habitants à Guerville ou Longroy en Seine-Maritime, mais ayant passé tous leurs actes notariés dans la Somme, à Gamaches.

Les archives notariales sont conservées aux Archives du département où le notaire avait son office. Le délai de communication est de 75 ans.

Si vous connaissez le notaire, avant de vous déplacer aux Archives, vérifiez sur le site si les inventaires sont disponibles, vous pourrez déjà repérer vos cotes. Sinon, vous trouverez les cotes des actes en sous-série 3 E ou 5 E aux Archives départementales de la Loire.

Si vous ne connaissez pas le notaire, vous devrez passer par l’enregistrement en sous-série 3 Q, si vous recherchez un acte passé après 1790. Si vous recherchez un acte passé avant, vous devrez rechercher dans le contrôle des actes en sous-série 2 C. Commencez par trouver de quel bureau dépendait l’office notarié, puis reportez vous à la cote correspondante.

Vous pouvez également faire un dépouillement systématique du notaire de la commune à la recherche de tous les actes mentionnant un de vos ancêtres.

Quelles recherches dans les archives notariales ?

Il y a différents types d’actes passés chez un notaire. Il y a :

  • Les actes familiaux comme les contrats de mariage, testaments, contrats d’apprentissage, etc.
  • Les actes de propriété comme les ventes d’immeubles, mais aussi les baux à ferme, etc.
  • Les actes de crédit comme les quittances, les lettres de change, etc.
  • Les actes divers comme les procurations.

Pour entrer plus dans le détail, je vous recommande la lecture de la fiche didactique mise en ligne par les Archives départementales de l’Inde-et-Loire.

Étude de cas

Vous ne le savez peut-être pas, vous pensez ne pas être concerné(e), mais vos ancêtres ont, un jour dans leur vie, eu à faire avec un notaire.

Dans l’Yonne, région vinicole, les archives notariales contiennent beaucoup de transactions pour l’achat d’un cep de vigne, la cession d’un tonneau (vide ou plein), etc. Ces actes insignifiants pour le notaire (j’en ai trouvé certains rédigé sur le verso d’une affiche déchirée), ne le sont pas pour vous. Ils sont un élément de la vie de vos ancêtres. Ils vous permettent d’entrer dans le contexte de leur quotidien.

Revenons à vos ancêtres cultivateurs. Vous pensez de fait, qu’il n’y a rien à chercher ? Mais qui dit cultivateur dit terre à louer, dit bail, dit vente. Je croyais aussi que mon ancêtre Guillaume Saisdubreil n’aurait rien à m’apprendre. Jusqu’à ce que je me plonge dans les archives du notaire de la commune. J’ai découvert non seulement qu’il possédait des terres, mais aussi qu’il n’était pas un exploitant sans cœur.

Comment exploiter un acte notarié ?

Si vous débutez, je vous recommande de faire une transcription intégrale. C’est le meilleur moyen pour vous habituer aux termes, à la graphie. Avec de l’expérience, vous pourrez prendre des “raccourcis”. Je vous explicite ma méthode pragmatique ici.

Généalogie
https://la-gazette-des-ancetres.fr/archives-notariales/

232 – Les engagés levés par David Lomeron pour l’Acadie en 1620 – Le blogue de Guy Perron

Tue 9 Jul 2019 - 08:07

Après avoir délaissé Port-Royal, à la suite du ralentissement de la traite, le vice-amiral de l’Acadie Charles de Biencourt de Saint-Just s’installe à la Baie Courante et au Cap Nègre dès l’hiver 1617-1618.

La Baie Courante (ou Anse Courante) est parsemée d’îles dangereuses à cause des rochers à fleur d’eau et des courants de marées très violents[1].

Extrait. Description des côtes, points, ports et îles de la Nouvelle-France, par Samuel de Champlain. 1607.
Cap Fourchu (A), Anse Courante (B), Cap de Sable (C) et Cap Nègre (D).
(Source : Bibliothèque numérique Mondiale. Library of Congress. G3321.P5 1607. C4)

C’est le silence à Port-Royal

Avec les vingt-cinq hommes de sa troupe, écrit Adrien Huguet, Charles de Biencourt en arrive à mener une existence errante et lamentable dans la société des Souriquois dont il partage les occupations périlleuses, les fatigues et les privations.

Sa colonie décimée ne reçoit plus d’autres recrues que des matelots évadés des cales des terre-neuviers, des volontaires en rupture de bord, débarqués aux ports Canseau et de La Hève. Ces hommes introduisent à Port-Royal des habitudes nouvelles, plus indépendantes, plus vagabondes, moins laborieuses, moins tempérantes, moins réservées dans les rapports avec les filles sauvages, poursuit Huguet.

Miné par la misère et l’épuisement, Biencourt meurt en 1623 à l’âge de 31 ans.

(Source : Adrien Huguet, « Jean de Poutrincourt 1557-1615. Campagnes, voyages et aventure d’un colonisateur sous Henri IV » dans Mémoires, Société des Antiquaires de Picardie, Amiens, tome XLIV, 1932, p. 479)

Entre 1613 et 1621, de multiples opérations commerciales sont effectuées entre Samuel Georges et Jean Macain, marchands rochelais, et Charles de Biencourt.

Pour cette période, deux engagés sont recrutés par David Lomeron, marchand, secrétaire de Charles de Biencourt, écuyer, sieur de Poutrincourt, baron de Saint-Just, « grand Sagamos des Souriquois et Étchemins et pays adjacents », vice-amiral et lieutenant général en toute la Nouvelle-France, demeurant à la Baie Courante.

Le 11 janvier 1620[2], le chaudronnier rochelais Daniel Maridain se présente dans l’étude du notaire protestant Paul Chesneau, de La Rochelle, pour convenir de ses conditions d’engagement. Il promet de s’embarquer, dans six semaines, avec Lomeron dans le navire qu’il équipera pour aller retrouver le sieur de Biencourt à la Baie Courante.

Fait étonnant, il est engagé, non pas à titre de chaudronnier, mais plutôt pour faire la traite de pelleteries avec les Sauvages et l’entretien de toutes les armes qui seront dans le navire; de plus, il obéira à ce qui lui sera commandé par le sieur de Biencourt. Pour ce faire, Maridain apportera avec lui tous les outils et instruments nécessaires. Il sera nourri et logé de son départ jusqu’à son retour en France pour un salaire de 120lt. Même salaire, si de Biencourt requiert les services de Maridain pour l’hivernement de 1620-1621.

Le 16 janvier suivant[3], c’est au tour du chirurgien et pharmacien rochelais Pierre Debrie d’imiter Daniel Maridain. Cette fois, le nom du navire est mentionné. Ainsi, Debrie promet de s’embarquer « du premier beau temps que Dieu donnera » dans le navire Le Plaisir, de La Rochelle, pour aller avec Lomeron et l’équipage au voyage de la Nouvelle-France. Il sera tenu de servir et faire la fonction de pharmacien et chirurgien et s’emploiera à tout ce qui lui sera commandé par Lomeron et, en Nouvelle-France, par le sieur de Biencourt qui en aura charge à la Baie Courante. Il sera nourri et logé pendant son séjour au salaire de 135lt incluant son coffre. Il reconnaît avoir déjà reçu la somme de 75lt de Lomeron. Le reste lui sera payé à son retour en France.

Il est accordé que si de Biencourt désire que Debrie hiverne (1620-1621), il lui sera payé pour son « hivernation » et nourriture la somme de 195lt. Par contre, si Debrie retourne à La Rochelle à l’automne, il ne sera pas tenu de laisser ses médicaments au chirurgien sur place.

Voici le contrat d’engagement de Pierre Debrie en 1620.

Pacte Debrie-Lomeron

Personnellement établit David Lomeron, secrétaire de Charles de Biencourt, écuyer, sieur de Poutrincourt, baron de Saint-Just, grand Sagamos des Souriquois et Etchemins et pays adjacents, vice-amiral et lieutenant général de Monseigneur l’amiral en toute la Nouvelle-France, demeurant à la Baie Courante en ladite Nouvelle-France, d’une part. Et Pierre Debrie, chirurgien et pharmacien, demeurant en cette ville, d’autre part. Entre lesquelles parties a volontairement été fait et passé ce qui s’en suit. C’est à savoir que ledit Debrie a promis de s’embarquer du premier beau temps que Dieu donnera dans le navire nomme Le Plaisir, de cette dite ville, pour aller avec ledit Lomeron et l’équipage que ledit Lomeron y mettra audit voyage de la Nouvelle-France et y servir et faire par ledit Debrie la fonction de pharmacien et chirurgien tant allant, séjournant que retournant. Et encore s’employer à tout ce qui lui sera commandé par ledit Lomeron ou qui de lui aura charge. Et étant de par de-là aussi à tout ce qui lui sera commandé par ledit sieur de Poutrincourt, ou qui de lui aura charge. Ce fait, s’en retourner de par de-là dans ledit navire et ce, tant pour et moyennant la somme de cent trente-et-cinq livres tournois pour son coffre, salaire et loyer. Sur quoi, ledit Debrie a confessé avoir eu et reçu aujourd’hui, auparavant ces présentes, dudit Lomeron audit nom la somme de soixante-et-quinze livres de laquelle il se contente et en quitte ledit Lomeron qui a promis et sera tenu de bailler et payer le restant, montant soixante livres, audit Debrie incontinent après que ledit navire sera de retour en cette ville de La Rochelle, à port de Salut et bon sauvement pour tout délai. Que outre moyennant que ledit Lomeron a promis et sera tenu de nourrir et héberger ledit Debrie sans diminution du susdit prix aussi tant allant, séjournant que retournant. Et est accordé entre les parties que si ledit sieur de Poutrincourt désire que ledit Debrie hiverne de par de-là avec lui, icelui Debrie sera tenu comme il a promis d’y demeurer jusqu’à l’année prochaine moyennant qu’aussi outre sa dite nourriture, il lui sera payé pour sa dite hivernation, par ledit] sieur de Poutrincourt, la somme de cent quatre-vingt-quinze livres lorsqu’il s’en voudra retourner de par deçà où il sera conduit aussi aux dépens dudit sieur de Poutrincourt et dans le vaisseau qu’il enverra l’année prochaine de par deçà. Et où ledit Debrie s’en retournerait sans hiverner, il ne sera tenu de laisser aucun de ses médicaments ou ferrements au chirurgien qui est de par de-là, sinon en le payant de la juste valeur desdits médicaments ou ferrements. Et pour l’effet et exécution des présentes, lesdites parties ont élu leur domicile en cette ville; savoir ledit Lomeron, audit nom, au logis de la Fontaine, rue du Minage, et ledit Debrie en la maison de Balthazar Debrie, maître apothicaire, demeurant en cette ville, son frère, pour y recevoir de part et d’autre tous commandements, actes et exploits de justice nécessaire qu’il promet avoir pour agréable et tant être de même effet, force et vertu que si fait étaient à sa personne ou domicile ordinaire irrévocablement. Ce stipulant les parties et pour ce faire icelles défense en leur endroit sans venir au contraire à peine de tous dépens, dommages et intérêts. Elles ont obligé l’une à l’autre tous et chacune leurs biens meubles et immeubles présents et à venir quelconques. Et outre ledit Debrie à tenir prison comme pour deniers royaux. Renonçant &. Fait à La Rochelle, en l’étude dudit notaire après-midi, le seizième de janvier mille six cent vingt. Présents Jean Guillemard et Paul Coignard, clerc, demeurant en ladite Rochelle. Signatures.

Extrait. Contrat d’engagement de Pierre Debrie pour la Nouvelle-France. 16 janvier 1620.
(Source : AD17. Notaire Paul Chesneau, 3E249, fol. 11v, 12r)

Qui sont ces engagés de 1620 ?
Pierre Debrie Daniel Maridain

Les deux engagés sont originaires de La Rochelle (Aunis).

Les engagés protestants rochelais Pierre Debrie et Daniel Maridain quittent La Rochelle, probablement en mars, pour la Baie Courante, en Nouvelle-France (Acadie), à bord du navire Le Plaisir (80 tx).

Le navire Le Plaisir fait voile pour la deuxième fois en Nouvelle-France, à la suite d’un contrat de charte-partie du 28 novembre 1619, souscrit par David Lomeron au nom du sieur de Biencourt. Le contrat est déclaré résolu par un acquit du 29 octobre 1620[4].

Que sont-ils devenus ?

Les deux engagés (100 %) retournent en France dès leur engagement terminé ou peu après : Debrie (1620) et Maridain (1621).

DEBRIE, Pierre

Demeurant à La Rochelle (Aunis), Pierre Debrie s’engage à David Lomeron, le 16 janvier 1620, pour aller travailler en Nouvelle-France, pour quelques mois, à titre de chirurgien et pharmacien, pour un salaire de 135 livres (avance de 75 livres). Il signe. Il est le frère de Balthazar Debrie, maître apothicaire rochelais. Il quitte La Rochelle, probablement en mars 1620, à bord du navire Le Plaisir (80 tx) à destination de la Baie Courante (Nouvelle-France). Semble être reparti en France à l’automne 1620.

Est-ce lui qui épouse Anne Imbert, le 1er février 1603, dans la salle Saint-Yon à La Rochelle ?

Extrait. Engagement de Pierre Debrie. 16 janvier 1620.
(Source : AD17. Notaire Paul Chesneau. 3E249, fol. 11v, 12r)

MARIDAIN, Daniel

Demeurant à La Rochelle (Aunis), le chaudronnier Daniel Maridain s’engage à David Lomeron, le 11 janvier 1620, pour aller travailler en Nouvelle-France, pour quelques mois, pour faire la traite des pelleteries et l’entretien d’armes pour un salaire de 120 livres (aucune avance). Ne signe pas. Il quitte La Rochelle, probablement en mars 1620, à bord du navire Le Plaisir (80 tx) à destination de la Baie Courante (Nouvelle-France). Semble revenir en France qu’à l’automne 1621, car le 25 septembre 1620, David Lomeron remet la somme de 30 livres à Marguerite Hastier, épouse de Maridain, en déduction de son salaire.

Le 29 janvier 1605, Daniel Maridain avait épousé Marguerite Hastier, dans la salle Saint-Yon à La Rochelle.

Acadie Canada Généalogie
https://lebloguedeguyperron.wordpress.com/2019/07/08/232-les-engages-leves-par-david-lomeron-pour-lacadie-en-1620/

Sortir de l'état-civil : le décret de mariage ~ La Gazette des Ancêtres

Fri 5 Jul 2019 - 14:05

Si vous avez des ancêtres en Bretagne, il existe une source qui pourra vous permettre d’avancer dans votre généalogie, et parfois, de compléter votre arbre, à défaut d’actes. Il s’agit du décret de mariage.

Vous avez peut-être déjà rencontré le terme décret de mariage ou décrété de justice dans un acte de mariage. Ce document est l’occasion de sortir des trois actes de l’état-civil et de partir à la découverte d’autres richesses des archives.
Définition du décret de mariage

Cette procédure est spécifique à la Bretagne. Au 18ème siècle, il est stipulé que les orphelins de père, mineurs (25 ans en Bretagne, pour les hommes comme pour les femmes, et non 30 pour les hommes), doivent demander un jugement de justice (ou un décret de mariage) les autorisant à contracter mariage.
Pourquoi rechercher un décret de mariage ?

Selon la définition ci-dessus, la mention de la justice dans un acte de mariage implique donc qu’un des futurs conjoints a moins de 25 ans et que son père est décédé.

En outre, le décret du mariage est une source précieuse dans la recherche de vos ancêtres bretons. Cet acte permet de palier le caractère parfois incomplet des actes de mariage (filiation incomplète ou inexistante), alors que le décret du mariage est toujours filiatif. Vous trouverez également plus d’informations sur les autres membres de la famille.
Où pouvez-vous trouver un décret de mariage ?

Vous trouverez les décrets de justice aux archives départementales, classées dans la série B, archives judiciaires. Ils sont établis dans la juridiction où réside la mariée ou le marié au moment de la rédaction du décret. En général, la juridiction est mentionnée dans l’acte de mariage.

Ces documents ne sont pas numérisés. Mais certaines associations de généalogie ont fait un excellent travail d’indexation de ceux de leur région, comme le Cercle Généalogique de l’Est de l’Ile-et-Vilaine. Les adhérents (coût de l’adhésion : 10 € / an) peuvent accéder à la base de données en ligne, qui contient notamment des décrets de mariage.

décret-mariage Généalogie
https://la-gazette-des-ancetres.fr/sortir-de-letat-civil-decret-de-mariage/

Révolutionner la geolocalisation ? - BlogGenWeb

Sun 9 Jun 2019 - 15:27

Que ce soit pour identifier la maison de l'un de nos ancêtres, la tombe de l'un d'entre eux ou encore le monument aux morts sur lequel son nom est inscrit, nous sommes dépendant de la géolocalisation. Et pourtant celle à notre disposition n'est pas adaptée à la généalogie.

En effet si nous cherchons où se situe la maison de l'un de nos ancêtres, il va nous falloir passer des documents d'archives à des plans., comprendre d'après les plans anciens où se situe le lieu et ensuite le problème de la géolocalisation pour le partage commence. Devons nous utiliser une adresse moderne (qui peut ne pas correspondre, on sait par exemple que les transformations de Paris sous le Second Empire ont changé les noms des rues et détruit des immeubles. Dans ce cas comment une adresse moderne (Boulevard Saint-Germain) pourrait-elle rendre compte d'une maison sise dans la partie méridionale de la Rue du Jardinet. Une adresse GPS permet de contourner le problème mais sa mémorisation est pour le moins difficile (48.851887, 2.341296)

De même si nous cherchons une tombe au père Lachaise, l'adresse de l'entrée n'est pas suffisante, et il nous faut procéder de renseignements complémentaires (numéro de division et d'allée) pour avoir une direction approximative de là où trouver la tombe recherchée.

Enfin, si on cherche les plaques commémoratives dans l'église des Quinze-Vingts, il faut faire le tour de l'église et de ses chapelles pour les trouver. Et pour transmettre l'information, il faudra donner un descriptif (sur le mur, à droite en entrant, après le 2e pilier)

Il y a peut-être une solution globale à tous ces problèmes de géolocalisation, la société anglaise What3Words a découpé le monde en 57.000 milliards de petits carrés identifiables chacun par trois mots. Ces trois mots sont accessibles dans 27 langues et décrivent un carré de 3m par 3m.

empereur.dévaler.negation serait une adresse de l'ancienne rue du Jardinet
enfin.entendre.piquant désigne une tombe unique au Père Lachaise, je me plait à croire que c'est celle d'un orthophoniste.
repolir.nuage.épurer serait celle des plaques commémoratives

Pour l'instant What3world importe les cartes Mapbox, Google Maps, Esri Maps, OpenstreetMap, et TomTom mais j'espère que toutes les ressources anciennes de cartographie seront adaptées prochainement. Une appli smartphone ainsi que les commandes vocales des Mercedes et Ford permettent d’utiliser cet outil en mobilité.

Alors près à identifier vos lieux généalogiques avec trois mots ?

Généalogie géolocalisation
http://www.francegenweb.org/blog/index.php?post/2019/06/09/R%C3%A9volutionner-la-geolocalisation

Retrouver ses ancêtres italiens : les états des âmes. – Genealogie Italie

Wed 5 Jun 2019 - 11:28

Comme nous l’avons vu dans « Généalogie Italie, sources », le concile de Trente prévoyait l’institution de registres dits « Status animarum », ou « états des âmes ». La tenue de ces registres a été institutionnalisée par les autorités religieuses catholiques en 1614.

Stato delle anime

A partir de cette date, chaque curé avait obligation de dresser, en vue des visites pascales et de l’administration de l’eucharistie annuelle, la liste de ses paroissiens. Les registres, rédigés la plupart du temps en latin, étaient organisés par maisonnée et chaque « feu » catholique était recensé.

Pour chaque foyer, le curé dressait la liste de ses membres en commençant toujours par le chef de famille. La rédaction des listes n’a jamais été normalisée, mais généralement le curé notait pour chaque personne (familier, serviteur ou autre cohabitant):

Le Prénom et le nom
Le lien de parenté avec le chef de famille
L’âge
La profession (souvent)

Suivaient des acronymes indiquant l’administration de l’eucharistie en occasion de la visite pascale et l’état de la personne par rapport aux sacrements.

Il faut dire que l’âge déclaré était souvent approximatif et que la date de naissance n’était quasiment jamais indiquée. Celle-ci a commencé a être indiquée au cours du XIXème siècle.

Les enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de se communier n’étaient pas toujours recensés.

Selon le soin que le curé mettait en cet exercice, nous pouvons trouver plus ou moins d’informations sur nos aînés (adresse de domicile, serviteurs etc) mais souvent pour les registres plus anciens, les informations sont très sommaires.

Il s’agit donc de documents qui nous donneront énormément de travail, mais aussi beaucoup de satisfaction. Nous pourrons ainsi reconstituer non seulement l’évolution d’une même famille d’année en année, mais aussi celle d’une entière communauté. Nous pourrons recenser les métiers exercés dans un même quartier, l’éventuelle présence de citoyens étrangers, l’impact des épidémies ou des guerres….En somme, il est claire que ces documents nous permettront de reconstituer non seulement l’histoire de notre famille, mais aussi celle d’une communauté plus large.

Ces registres sont conservés auprès des archives diocésaines ou paroissiales.

Généalogie Italie
https://recherchegenealogiqueitalie.wordpress.com/2019/06/05/retrouver-ses-ancetres-italiens-les-etats-des-ames-3/

ADN et tourisme généalogique, la drôle d'idée d'Airbnb

Mon 27 May 2019 - 22:32

C'est sur deux phénomènes qu'entend bien surfer la plateforme Airbnb : l'essor des tests ADN et le succès du tourisme patrimonial, pour lancer, (aux Etats-Unis uniquement) une nouvelle offre en partenariat avec le vendeur de kits ancestraux 23andme. Ainsi, un client de 23andme après avoir reçu ses rapports d'ascendance décrivant les origines géographiques de ses ancêtres, pourra se voir suggérer des maisons et expériences Airbnb dans les pays d'où viennent ses ancêtres.

Le géant du logement de loisir pourra par exemple suggérer à un Américain aux origines sud-italiennes un studio dans les Pouilles comme base pour explorer son histoire familiale. Ou bien, une personne d'origine mexicaine pourra trouver un stage à Mexico afin d'apprendre les anciennes techniques de teinture naturelle dans le cadre de ses vacances patrimoniales.

Airbnb propose désormais de pages dédiées correspondant aux populations génétiques de 23andMe, de sorte que les voyageurs qui se rendent sur le site d’Airbnb puissent facilement planifier un voyage patrimonial "authentique" de bout en bout. Le but étant de "vous aider à vous connecter aux cultures locales et à créer un sentiment d’appartenance partout dans le monde".

Et apparemment, cela correspond à une envie très largement partagée : selon un sondage initié par Airbnb, 57% des répondants à l'enquête aux États-Unis renonceraient à l'alcool pendant un an pour un voyage gratuit dans le patrimoine et 55% des personnes interrogées en Inde renoncent au dessert pendant un an en échange d'un voyage gratuit dans un lieu de leur ascendance !

Pour rappel, 23andme ne commercialise pas ses tests en France. Faire tester son ADN est illégal en France et tout client s'expose à une amende de 3750 euros, même si cette interdiction est peu respectée et que la législation pourrait évoluer prochainement. Et sur le sujet de l'ADN, sélectionner une destination touristique parce que 1 ou 2% de nos gènes nous montrent qu'on y a des origines a finalement assez peu de sens... A ce rythme, on peut visiter la terre entière en partant de la grande faille de l'Afrique de l'Ouest et remonter par le Proche-Orient, puis l'Europe !

Généalogie génétique
https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/medias-web/adn-et-tourisme-genealogique-la-drole-d-idee-d-airbnb

Qui est Marseillais ? (Marseille, 23 mars 1669) - GénéProvence

Mon 27 May 2019 - 07:30

Dans une ordonnance rendue en 1669, Louis XIV ordonnaient que soient considérés et traités à l’égal des Français et déclarés bourgeois de Marseille les étrangers résidant à Marseille qui satisferaient aux conditions suivantes :

1) s’ils épousaient une Marseillaise ou une fille de la ville.
2) s’ils acquéraient un immeuble de 10000 livres et habitaient la ville depuis au moins trois ans.
3) s’ils acquéraient un immeuble de 5000 livres et habitaient la ville depuis au moins cinq ans.
4) s’ils avaient fait un commerce assidu et régulier depuis douze ans de façon ininterrompues.
5) s’ils avaient servi cinq ans sur mer.

Le tout, bien sûr, devait être vérifié et validé par les échevins et le lieutenant de l’amirauté.

D’après Le Petit Marseillais, n° 3, 25 mars 1868.
Généalogie Provence
http://www.geneprovence.com/marseillais-marseille-23-mars-1669/#respond

Sacrés Ancêtres !: Guide de survie du généalogiste en milieu... normal

Sat 18 May 2019 - 12:40

La généalogie c’est bien. Mais ça nous transforme un peu… Quand le généalogiste est en société, il est alors l’objet de curiosité, entre fascination et répulsion.
L’an dernier mon frère s’est marié et j’ai été son témoin. Ravi du mariage et d’être choisi pour témoin, il m’est quand même venu une pensée bizarre que je ne partage qu’avec vous, chers lecteurs. J’allais signer sur un acte de mariage.

Oui. J’allais être témoin.

Et j’ai pensé à ces générations futures qui, faisant de la généalogie, me noteraient en témoin de mariage. Du coup, quand j’ai signé, en mairie et à l’église, j’ai fait une belle signature pour la postérité.
Si je dis ça à mon frère, pour qui la généalogie est la lubie de son frère, il va me regarder étrangement, lever un sourcil puis, après hésitations, me dire : « Hein ? J’ai rien compris. »

Car nous sommes bizarres. Les généalogistes sont bizarres.

Les gens normaux, quand vous dites que vous faites de la généalogie, vous posent des questions comme :
« T’es remonté jusqu’où ? »
« Tu descends de Jeanne d’Arc ? parce que moi, oui »
« T’es noble ? »
« Pourquoi tu fais ça ? Tu veux hériter de quelqu’un ? »
« C’est quoi l’intérêt ? »
« Et sinon, tu peux me passer le sel ? »

Et faut surtout pas répondre sérieusement. Ni se moquer. Ni bouder. Dans l’idéal, faut prendre un air détaché et dire que c’est un passe-temps, que non, c’est une légende j’ai pas de blog.

Ou dire, sur un ton hipster : « oui, je m’intéresse à l’anthropologie familiale à l’époque moderne, aux systèmes d’alliance en zones rurales et urbaines ; d’ailleurs, tu savais que tatie Ursule était née à Roquefort-la-Bédoule et pas à Althen-les-Paluds ?!!! Dingue hein ! C’est qui ? Euh… »

C’est la raison pour laquelle cet article me semble important. Donner les clés au généalogiste pour interagir avec le Monde Normal, celui des non-initiés.

Faut être compréhensif. Quand l’oncle Ernest vous parle de sa passion pour les sifflets imitant tous les oiseaux, dont la Talève sultane ! et que vous levez les yeux au ciel en priant pour être foudroyé, il faut vous dire que vous pouvez avoir le même effet sur les autres, y compris tonton Ernest !!

D’où quelques conseils, à suivre pour votre propre sécurité.

  1. Si on vous pose une question sur la généalogie, pensez que la personne en face a peut-être une curiosité limitée.
    Si au bout d’un quart d’heure, vous répondez toujours à la question et que votre interlocuteur a un regard vide, arrêtez-vous immédiatement. Même si vous êtes au milieu d’une phrase car de toute façon, personne écoute. Si l’autre sourit et vous répond « c’est intéressant », surtout, surtout !!, ne pensez pas que ça veut dire « dis m’en plus ».

  2. Si on ne vous pose pas de question sur la généalogie, n’y répondez pas.
    Ça paraît absurde, mais non. Ou peut-être. Enfin, bon…

  3. Tout sujet de discussion n’est pas l’occasion de placer une anecdote généalogique.
    Ainsi, si votre interlocuteur a passé de ravissantes vacances à Locmariaquer, inutile de préciser qu’une cousine au 7e degré y a vécu de 1726 à 1729 et de raconter ensuite toute sa vie, y compris que la brave Perrine Leglouec s’est mariée avec son cousin et qu’il a fallu une dispense de consanguinité du 3e au 4e degré, d’ailleurs vous savez comment ça marche en droit canonique ? Je vais vous dire.

  4. Photographier des tombes pour sauvegarder le patrimoine, c’est bien. Attention de ne pas le faire au moment d’un enterrement.
    Tout est dans les deux phrases ci-dessus. Je précise : même si c’est l’enterrement de la belle-mère, c’est pas une raison.

  5. Si on vous dit que la généalogie c’est pour les vieux, que ça sert à rien ou autre, restez zen.
    Pensez d’abord positivement, que vous êtes dans la nature à l’ombre d’un majestueux arbre aux ramifications multiples. Puis… non en fait, je conseille le crochet du droit. C’est un blog de généalogie ici, je vais pas donner des conseils de survie pour les non-initiés ! Le temps du dialogue viendra plus tard avec les échanges de politesse, La généalogie ça sert rien, Parce que toi tu sers à quelque chose ?, Je suis ta mère !, etc. Bref.

  6. La généalogie étant une passion old-school, rajeunissez-la.
    Live-twittez l’atelier de paléographie du vendredi, deuxième du mois, à la salle des fêtes de Beaumont-de-Pertuis.
    Faites une vidéo avec des filtres Snapchat en direct des AD avec l’archiviste. Je conseille la licorne qui vomit de l’arc-en-ciel.
    Partagez sur Facebook cet article. C’est pour vous que je dis ça.
    Si vous allez dîner chez vos parents, restez sur votre téléphone pour échanger des messages blasés avec vos potes généalogistes sur WhatsApp « J’suis chez les parents. Trop la lose. Vivement qu’j’me casse. T’es dispo ce soir ? Sérieux, ça s’rait cool qu’on se fasse une soirée mise à jour des sources Hérédis »

En somme, suivez ces conseils pour votre propre bien-être. Ou alors, faites ce que vous voulez, à vos risques et périls !
Si vous avez des suggestions pour le Guide de survie, n’hésitez pas à les partager en commentaire, ici ou ailleurs, ou par télépathie si vous aussi vous êtes blasés d’écrire parce que franchement, écrire ça fait tellement 2014, c’est mieux YouTube.

Merci de m’avoir lu et à très vite pour un autre article futile à votre survie !

Généalogie
http://sacres-ancetres.blogspot.com/2019/05/guide-de-survie-du-genealogiste-en.html

Morbihan : les recensements de 1836 à 1906 sont en ligne

Tue 14 May 2019 - 20:26

Source de premier ordre pour les généalogistes, les recensements de population viennent d'être publiés sur le portail des archives du Morbihan. Ces listes nominatives en provenance des collections communales s’étendent sur 70 ans, de 1836 à 1906, soit 15 opérations de recensement.

Dans un premier temps, il s'agit des collections des communes allant d’Allaire à Muzillac, soit un peu plus de 100.000 pages numérisées, représentant environ 200.000 personnes recensées. Les registres peuvent être interrogés par commune ou par date, via un formulaire de recherche. Malheureusement, ils comportent de nombreuses lacunes, aussi bien dans les collections communales que dans celles de la préfecture, très disparates.

Pour aider le chercheur à se repérer, les archives départementales ont concocté un panorama des recensements de population du 19e siècle à 1975, disponible en ligne. Il détaille par commune et par année sous quelle forme les listes sont consultables : sous forme numérique, sous forme de microfilm, ou consultation papier en salle de lecture.

L'opération de numérisation des recensements a commencé en 2011, elle se poursuit pour les communes restantes qui feront l’objet d’une mise en ligne progressive. Mais cela prend du temps, puisqu'une restauration préalable des documents est quasiment nécessaire pour chaque volume, afin d'obtenir une bonne qualité d’image et de lecture. L'objectif est de parvenir à tout mettre en ligne pour 2021.

Liens

Portail des archives du Morbihan
Accès aux recensements
Panorama des recensements de population du 19e siècle à 1975 (PDF)

Bretagne Généalogie Morbihan
https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/archives/morbihan-les-recensements-de-1836-a-1906-sont-en-ligne

Les 5 internets - BlogGenWeb

Sat 30 Mar 2019 - 16:20

Un article en anglais sur le blog du Forum économique mondial (WEF en anglais) nous apprend qu'il existerait 5 visions de l'Internet qui sont en compétitions les unes avec les autres. Le classement fait est géographique : Europe, Russie, Chine et deux aux États-Unis (Washington contre Silicon Valley). Bien sûr ces accrochages géographiques sont très simplificateurs et peuvent être partagés par d'autres pays / régions / organisations / individus de part le monde. Regarder ces visions nous permet-il de mieux comprendre comment nous positionner en temps que loisir généalogique ?

Reprenons

La vision européenne (qualifiée de bourgeoise par le WEF) aimerait maximiser la liberté en ligne mais préfère que chacun se comporte correctement, dise la vérité, ne trolle pas, respecte la vie privée, etc. La réglementation est la réponse donnée aux excès.
La vision chinoise (qualifiée de paternaliste par le WEF) voir l'internet comme un serviteur de l'ordre public lequel est défini par le gouvernement lui-même
La vision russe (qualifiée de désinformative par le WEF) voit l'internet comme un moyen de miner les normes de diffusion de la vérité. Ses partisans exploitent les vulnérabilités inhérentes au système. Dans le même temps intérieurement, elle cherche à isoler son internet de l'internet mondial
la vision de Washington (qualifiée de commerciale par le WEF) voit l'internet comme un autre type d'espace, habité par de la donnée qui est un autre type de ressources. Elle prétend que si nous voulons de l'innovation et de la création de valeur, alors nous devrions accorder des droits de propriété sur les données et laisser le marché faire.
la vision de la Silicon Valley (qualifiée d'ouverte par le WEF) voit l'internet comme un paradis anarchiste pour geeks sans restrictions sur le flot de données car les données veulent être libres.

Au final, ce classement très subjectif a pour mérite de montrer que les tiraillements internes au milieu généalogique (payant contre gratuit, vérité des informations, place des institutions gouvernementales...) transcendent ce milieu et se retrouvent au niveau de l'internet lui-même. Que voulons nous en faire, qu'acceptons-nous que nos dirigeants en fassent ?

Généalogie Internet
http://www.francegenweb.org/blog/index.php?post/2019/03/30/Les-5-internets
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