Puce électronique, nouvelle taxe annuelle et pénalités en fonction du niveau d’ordures : la gestion des déchets va radicalement changer avec l'arrivée de nouvelles poubelles connectées chez de nombreux Français. Voici ce que vous devez savoir.
La gestion des déchets ménagers en France va changer ! Et ces modifications vont directement impacter les foyers. Selon le site du gouvernement, d'ici 2025, 25 millions de Français seront visés par une nouvelle initiative visant à diminuer la production de déchets domestiques : l'installation de puces électroniques sur leurs poubelles. Ce système, associé à une taxe incitative et à des pénalités, a pour objectif de sensibiliser les citoyens à la gestion de leurs déchets et à les inciter à adopter des comportements plus respectueux de l'environnement. Mais comment cela va-t-il fonctionner ?
Des poubelles à puce électronique pour 25 millions de Français en 2025
Ces initiatives ne sont pas nouvelles, elles font partie des objectifs ambitieux de la loi de Transition énergétique pour la croissance verte de 2015. Le texte prévoit d'équiper, d'ici 2025 (soit dans 5 mois), 25 millions de personnes de nouveaux conteneurs à puce électronique RFID (Radio Frequency Identification), autrement dit, de capteurs.
En 2021, 6,5 millions de foyers possédaient déjà ces poubelles, qui permettent de suivre et d'analyser la fréquence de leur sortie. À chaque collecte, la puce est scannée par les capteurs des camions de ramassage, ce qui permet de calculer le nombre de collectes effectuées et, si nécessaire, d'appliquer une taxe pour excès (au-delà de 18 collectes annuelles, selon La Dépêche). Des poubelles "espionnes", donc, pour mieux sanctionner ceux qui produisent trop de déchets ; ce n'est pas un scénario de Black Mirror, mais bien la réalité
Toutefois, cette tarification initiative n’a pas (que) pour vocation de nous ruiner : la mesure vise avant tout à réduire les déchets à l’échelle nationale, pour préserver l’environnement mais aussi le budget des collectivités. Le principe de la tarification incitative repose finalement sur un constat simple : plus un ménage produit de déchets, plus il doit payer. En France, les contribuables s’acquittent déjà annuellement de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) et la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM).
Pour les ménages concernés par la tarification incitative, ces deux impôts comportent donc une part variable, liée au volume ou au nombre d’enlèvements de déchets. Pour un bac individuel de 120 litres, chaque collecte supplémentaire au-delà de 18 par an pourrait coûter environ 1,20 € pour un bac individuel de 120 litres, et deux fois plus pour une poubelle "familiale" de 240 litres. Et si la part fixe, elle, est revue à la baisse (100€ au lieu de 186€), la facture peut vite grimper puisque 18 sorties par an correspondent à un ramassage de vos poubelles... Toutes les trois semaines seulement.
En 2021, la France a dépensé 19,6 milliards d’euros pour la gestion des déchets ménagers. Or, les premiers résultats de la tarification incitative montrent une réduction de 30 % des déchets dans les communes où elle a été mise en place, grâce à une optimisation des fréquences de collecte.
Qui seront les prochains Français concernés par ces conteneurs à puce qui menacent de grever notre budget ? Il n’existe pour l’heure pas de liste "officielle" à consulter. Pour savoir si vous êtes de la partie, renseignez-vous auprès de votre mairie. Mais autant commencer à réduire vos déchets dès maintenant pour s’entraîner et limiter de futures pénalités. Voici quelques bons réflexes, très simples, à adopter avant 2025 :
Non seulement vous diminuerez vos déchets, et donc, le risque de voir une lourde pénalité vous tomber dessus à la fin de l’année, mais surtout, vous adoptez un mode de vie plus responsable, bien plus doux pour la planète.
Avec des millions de téléchargements depuis un an, Brave est le petit navigateur qui monte. Sa spécificité ? Il reverse aux internautes 70 % de ses revenus lorsqu'une publicité s'affiche. Une somme qui doit permettre aussi de financer les sites gratuits.
Déjà adopté par six millions d’internautes, Brave a pour ambition d’être le plus sûr et le plus sécurisé des navigateurs, mais aussi celui qui veut révolutionner le business model des sites gratuits. Comment ? En offrant la possibilité aux internautes de rémunérer les sites gratuits qu’ils visitent chaque jour.
Pour cela, Brave se comporte comme un ad-blocker, en bloquant la publicité et les outils de tracking des régies, et il n’affiche que des publicités à la demande. À chaque fois qu’un internaute visionne une publicité, Brave le rémunère. L'internaute a alors le choix de reverser une partie de la somme au site qu’il vient de visiter.
70 % des revenus pour le visiteur
C’est innovant, et l’éditeur du navigateur vient de dévoiler sa propre régie de publicité dont il détaille le fonctionnement. Du côté des annonceurs, il s’agit d’un système de jetons basé sur Ethereum, système d’applications décentralisé. L'achat et la vente des publicités se font via Basic Attention Token (BAT), une monnaie virtuelle. Brave reverse 70 % à l’internaute et conserve donc une marge de 30 %. Ensuite, l’internaute est libre de conserver l’intégralité de cette monnaie virtuelle ou d’en reverser une partie au site visité, qui lui-même s'est inscrit dans la régie Brave Ads.
Le site gratuit peut aussi décider d’afficher ses propres publicités. Auquel cas, il s’engage à verser 15 % aux visiteurs et 15 % à Brave. Pour l’instant, cette régie publicitaire est lancée aux États-Unis, au Canada, mais aussi en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Pour l’internaute, cette monnaie virtuelle récoltée peut ensuite être échangée et utilisée à d’autres fins. À terme, Brave proposera de la transformer en bons plans ou de la convertir en devises.